Les membres du SCFP 4891, qui représente les travailleurs de Regeneration Community Services, ont répondu à la tentative de l’employeur d’imposer un gel des salaires et des avantages sociaux pendant trois ans en votant à 92 pour cent en faveur d’une grève si nécessaire.
« Après la nomination d’un conciliateur et des mois de pourparlers, notre employeur continue d’insister pour geler les salaires et les avantages sociaux pendant trois ans. Nos membres gagnent un salaire très modeste », raconte Janette Krajci, présidente du SCFP 4891. « Ils disent avoir du mal à joindre les deux bouts. Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre encore plus de retard sur la hausse fulgurante du coût de la vie. »
Le SCFP 4891 comprend des gestionnaires de cas de santé mentale et de toxicomanie, des travailleurs de soutien en établissement et en logement, des pairs travailleurs de soutien, du personnel d’entretien, des cuisiniers et des préposés au ménage qui aident certaines des populations les plus vulnérables de Toronto. La convention collective est échue depuis octobre 2019.
« Les services que nous fournissons à notre communauté sont plus que jamais nécessaires, ajoute Mme Krajci. Nous avons besoin que le gouvernement Ford accorde autant d’attention à la santé mentale qu’aux soins de santé. Il est temps que le premier ministre Ford prenne au sérieux la santé mentale, la toxicomanie et l’itinérance en fournissant un financement et des ressources adéquats aux services sociaux essentiels comme Regeneration Community Services. »
Dans les semaines à venir, le syndicat lancera une campagne publique destinée à la fois à l’employeur et au gouvernement provincial, qui, selon lui, doivent travailler de concert pour combler les graves déficits de financement qui affectent les travailleurs et les services dans le secteur communautaire de la santé mentale et des toxicomanies.
« Les membres sont farouchement unis et feront tout ce qu’il faut pour préserver la durabilité et l’avenir de Regeneration Community Services, prévient Janette Krajci. Nous sommes prêts à faire la grève, uniquement en dernier recours, pour tenir tête à notre employeur et au gouvernement afin d’obtenir un salaire équitable et de bons emplois.