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Les services de soins à domicile de plus de 1500 patients infirmes et âgés du centre de Toronto prodigués par l’organisme Neighbourhood Group sont toujours en péril, et ce, malgré le financement sectoriel additionnel annoncé par le provincial aujourd’hui.

Les préposés aux services de soutien à la personne (PSSP) de Neighbourhood Group prodiguent des soins à domicile aux patients à faible revenu et difficiles à soigner du centre de Toronto. Ces travailleurs parlent des dizaines de langues, ce qui reflète la diversité torontoise. Ils servent de bouée de secours à plusieurs clients isolés.

« L’argent annoncé est consacré à l’ouverture de nouvelles places à travers la province, explique Heather Duff, présidente du Comité de coordination des travailleurs de la santé du SCFP-Ontario; il ne comble pas le fossé budgétaire qui empêche l’organisme de couvrir les services déjà prodigués. La première ministre et le ministre de la Santé savent très bien que Neighbourhood Group sera forcé de couper ses services en l’absence d’argent supplémentaire pour couvrir les coûts actuels. »

« Nous avons désespérément besoin d’injecter de l’argent frais dans les soins à domicile, mais il faudrait aussi remettre les pieds sur terre, renchérit le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn. Neighbourhood Group n’est pas le seul fournisseur de services à être en difficulté. Partout en Ontario, les agences de soins à domicile manquent d’argent pour maintenir leur niveau de service actuel. On ne règlera pas nos problèmes en prétendant qu’on peut ajouter des services sans s’attaquer aux graves déficits de financement. »

En apprenant à quel point ils étaient mal rémunérés, la première ministre avait rencontré les PSSP de Neighbourhood Group. Elle leur avait promis une augmentation de salaire modeste, promesse qu’elle a tenue, mais voilà que l’organisme affirme qu’il doit éliminer cette augmentation pour demeurer en activité.

« Il nous arrive de rendre visite à un patient cinq fois dans la journée, raconte Connie Ndlovu. Nous les connaissons bien; ils nous font confiance; nous faisons partie de la famille. Ces relations seront coupées si notre organisme met fin à son programme de soins à domicile. » Mme Ndlovu est l’une des 218 PSSP de Neighbourhood Group qui perdront leur emploi si cela se produit.

« L’argent frais annoncé aujourd’hui est important, admet Mme Duff, mais comment le gouvernement peut-il mettre ses efforts dans l’élargissement des services alors qu’on n’arrive pas à maintenir les services actuels en place? Les bénéficiaires de Neighbourhood Group sont marginalisés à bien des niveaux. S’ils perdent leurs soins, ils pourraient ne pas s’en remettre. Le gouvernement doit régler ce problème avant qu’il soit trop tard. »

Pour en savoir plus, contactez :

Sarah Jordison
Service des communications du SCFP
 416-578-5638

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