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Après de longues négociations, la section locale 4875 du SCFP, le syndicat représentant les travailleurs et travailleuses de soutien à l’éducation à la North East School Division, a le regret d’annoncer que les pourparlers ont abouti à une impasse. Le syndicat et la division scolaire entameront une médiation obligatoire conformément à la Loi sur les normes d’emploi de la Saskatchewan.

Deux ententes de principe ont été rejetées par les membres. La principale question en suspens est celle des salaires et du problème de recrutement et de rétention auquel font face plusieurs classifications.

« Les travailleurs et travailleuses de soutien à l’éducation jouent un rôle inestimable au sein de notre système éducatif, en apportant une aide et un soutien indispensables aux élèves et aux enseignant(e)s. Il est décourageant de constater que leur dévouement et leur travail acharné ne sont pas reconnus à leur juste valeur et que des années se sont écoulées sans augmentation salariale significative », a déclaré Debbie Dufault, présidente de la section locale 4875 du SCFP et aide-enseignante à la North East School Division. « Compte tenu la hausse du coût de la vie, nos salaires sont intenables et sapent la contribution fondamentale de ces travailleurs et travailleuses au succès de nos écoles. Nous constatons un impact sur notre capacité à recruter et à retenir le personnel. Pourquoi travailler comme aide-enseignant(e) agréé(e) à la North East School Division pour 21,42 $ de l’heure, alors que vous pouvez faire le même travail à la Sask. Rivers School Division pour 27,08 $?

La section locale 4875 du SCFP croit fermement en une rémunération équitable pour les travailleurs et travailleuses de soutien à l’éducation. Au cours des dix dernières années, les salaires ont stagné. Entre la hausse du coût de la vie et des années de piètres augmentations de salaire, les travailleurs et travailleuses de soutien à l’éducation ont subi une perte de pouvoir d’achat de 10 %.

« La section locale 4875 du SCFP reste déterminée à entamer un dialogue constructif avec la North East School Division afin de parvenir à une résolution juste et équitable. Nous sommes impatient(e)s de reprendre les pourparlers avec un médiateur compétent et de trouver une solution qui reconnaisse la valeur des travailleurs et travailleuses de soutien à l’éducation et qui réponde à nos préoccupations salariales de longue date », a déclaré Janice Janzen, représentante nationale du SCFP.

La section locale 4875 du SCFP tient à assurer aux parents et aux élèves qu’il n’y a aucune menace de moyens de pression pour le moment, bien qu’un vote de grève puisse être envisagé si la médiation échoue.

« Nous exhortons les parents, les élèves et l’ensemble de la communauté à être solidaires de nos travailleurs et travailleuses de soutien à l’éducation et à appuyer leur droit à une rémunération équitable. Ensemble, travaillons à une solution qui garantisse un système éducatif durable et prospère pour tous », a conclu Mme Dufault.