Au congrès et dans la rue, les membres du SCFP ont exprimé un message clair : la lutte contre la privatisation est indissociable de tous les combats menés par les travailleuses et travailleurs.

Hier, les membres du SCFP de partout au pays ont rejoint les travailleuses et travailleurs des postes en grève et d’autres allié(e)s à l’extérieur du Palais des congrès du Toronto métropolitain pour s’opposer à la privatisation et protéger les services publics.

À l’heure du dîner, la foule s’est rendue au parc Roundhouse pour envoyer un message clair aux gouvernement fédéral et provinciaux : arrêtez de démanteler les services publics et protégez les emplois qui les soutiennent.

Des discours inspirants ont été prononcés par Mark Hancock, président national du SCFP, Candace Rennick, secrétaire-trésorière nationale du SCFP, Sanjay Sapra et Sharon Paris, représentant(e)s du STTP, et Lorna Shipley, membre du SCFP 3313, qui a parlé des répercussions de la privatisation sur le personnel du secteur de la santé et sur la population.

« La fin de la livraison du courrier à domicile est une tentative éhontée de privatiser un service public essentiel et nous nous battrons aux côtés du STTP à chaque étape», a affirmé Mark Hancock.

« Je suis fière d’être membre du plus grand syndicat canadien et d’être ici pour exprimer ma solidarité et dire haut et fort non à la privatisation », a déclaré Lorna Shipley, présidente du SCFP 3313.

Alors que les coupures continuent en santé, en éducation et dans les services sociaux, les membres du SCFP unissent leurs voix pour demander au gouvernement d’annuler les compressions dans les services publics et d’investir dans les services dont dépendent les Canadien(ne)s.

« On est un syndicat qui se bat! Et on est porté par la force de nos 800 000 membres », a lancé Candace Rennick. « On n’arrêtera pas.  Et que se passe-t-il lorsqu’on se bat? On gagne! »