Pour la deuxième fois en moins de trois semaines, des employés de la division scolaire publique de Regina ont voté massivement en faveur de moyens de pression. Lors d’une assemblée tenue le 17 juillet dernier, les membres du SCFP 650 ont voté à 93 pour cent en faveur d’un mandat de grève. Les membres du SCFP 3766, qui travaillent également pour la division scolaire publique de Regina, ont récemment voté à 95 pour cent pour un mandat semblable.
Le SCFP 650 représente 175 employés d’entretien et ouvriers spécialisés travaillant pour la division scolaire publique de Regina.
« La division scolaire ignore les revendications de nos membres », déplore Glenn Douglas, président du SCFP 650. « Toutes les autres divisions scolaires de la Saskatchewan ont été en mesure de conclure une convention collective, mais la division scolaire publique de Regina ne veut même pas présenter une offre raisonnable. En fait, au cours des deux dernières années, ils se sont seulement présentés à la table de négociation pour un total de trois jours. »
La plus récente offre de la division scolaire publique de Regina prévoit un gel des salaires de deux ans et des hausses dérisoires de la troisième à la cinquième année. « La sécurité d’emploi est également en jeu dans le cadre de ces négociations », précise M. Douglas.
« Nos membres travaillent sans relâche pour s’assurer que les écoles publiques de Regina sont aussi sécuritaires que possible pour les enseignants, le personnel, les élèves et les parents. C’est grâce à nous que les écoles sont fonctionnelles, mais plutôt que de le reconnaître, l’employeur s’attaque à nos assurances collectives médicales et dentaires, ainsi qu’à nos indemnités de départ. En plus, il tente de limiter notre capacité à présenter des griefs au conseil. »
Les salaires des membres du SCFP 650 sont gelés depuis près de quatre ans, mais les commissaires de la division, qui ignorent nos membres, se sont accordé d’importantes hausses salariales, sans parler de l’augmentation massive des salaires des cadres supérieurs. Il semble clair que les commissaires et les cadres de la division reconnaissent la valeur de leur travail, mais pas celle des employés de la division.
« Nos membres doivent composer avec de plus en plus de demandes au travail et accomplir plus de tâches avec moins de ressources, explique M. Douglas. On demande simplement à la division scolaire publique de Regina de cesser d’ignorer le rôle essentiel que jouent nos membres pour assurer la sécurité et la propreté des écoles publiques de Regina, et de leur présenter une offre équitable afin qu’on puisse continuer de veiller à ce que nos jeunes jouissent de l’éducation de qualité qu’ils méritent. »