Environ 300 employées et employés municipaux de la Ville de Whitby, en Ontario, sont en grève depuis le samedi 14 octobre pour des raisons d’horaires de travail, nous informe le SCFP 53.

« L’employeur a clairement indiqué qu’il souhaite s’arroger le plein contrôle sur l’horaire de travail de tout le monde; ce serait un revirement total de situation, puisque nous sommes un modèle en la matière dans le secteur municipal », explique Rob Radford, président du SCFP 53, dont l’unité 2 représente les quelque 300 grévistes. « Nous avons essayé de travailler avec lui; nous avons proposé des compromis et demandé une autre séance de négociation. Il a refusé. »

Les négociations achoppent sur les concessions réclamées par l’employeur. M. Radford affirme que celui-ci veut imposer à ses membres un nombre indéterminé d’affectations temporaires et qu’il souhaite plus de flexibilité au niveau des horaires de travail, notamment de plus longues plages de disponibilités, possiblement pour compresser la semaine de travail ou recourir à des quarts rotatifs.

« Nous avons été clairs, dit-il : la flexibilité qu’il demande serait carrément chaotique pour nos membres. Nous avons repoussé ces concessions avec des contre-propositions très raisonnables. Au lieu d’écouter, l’employeur en train de détruire, en une seule ronde de négos, des décennies de négociations fructueuses et de relations de travail collaboratives en se montrant — comble de l’ironie — totalement inflexible. »

« Nous aurions voulu éviter une grève afin de continuer à fournir les services sur lesquels compte la population. »