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PETERBOROUGH, ON – Perplexes devant l’attitude cavalière de la ville envers les précieux services publics qu’ils fournissent, les employés municipaux et de bibliothèque de Peterborough ont adopté, mardi soir, un plan pour protéger les services aux citoyens et assurer aux gens qui les fournissent des conditions équitables.

Ces travailleurs fournissent aux citoyens de Peterborough une vaste gamme de services allant de l’administration de l’aide sociale à l’entretien des édifices municipaux, en passant par le déneigement des rues et les services bibliothécaires. Les propositions de la Ville pour le renouvellement de leurs conventions collectives menacent la qualité des services qu’ils prodiguent.

Cependant, ces travailleurs sont déterminés à repousser en bloc les attaques de la Ville contre les services. Voici les problématiques avec lesquelles ces groupes de syndiqués sont aux prises.

Employés de bibliothèque : Soixante-dix pour cent d’entre eux occupent déjà un poste à temps partiel, mais la ville souhaite réduire de moitié les horaires de travail. Il faudra donc fournir les mêmes services avec un effectif nettement inférieur, ce qui aura des effets dévastateurs pour les usagers. Cette mesure cible un groupe d’employés vulnérables qui risquent maintenant de travailler seulement trois à quinze heures par semaine.

Les employés de bibliothèque de Peterborough sont représentés par la section locale 1833 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). « Quelle ironie !, lance son président Adam Coones. Le conseil municipal est prêt à consacrer 10 millions de dollars à la rénovation de l’édifice principal de la bibliothèque, pour ensuite menacer les services en mettant la hache dans les heures du personnel à temps partiel. Pour bien des usagers, ces employés sont le visage de la bibliothèque. Leurs conditions de travail sont déjà précaires ; cette proposition les aggravera. »

Cols blancs : Bon nombre des cols blancs de Peterborough occupent un emploi à prédominance féminine dans les services sociaux, les garderies et l’administration. En août 2015, un tribunal ontarien de l’équité salariale a accordé des augmentations de salaire à ces postes sous-évalués et sous-rémunérés. Or, la Ville refuse d’appliquer le jugement à la lettre ; elle a l’intention de poursuivre ses gestes discriminatoires envers ses employées à temps partiel.

« Comment la Ville de Peterborough peut-elle faire abstraction de ce jugement et refuser de respecter la loi ? demande Lynda Bolton, présidente du syndicat des cols blancs, le SCFP 126. On ne peut pas s’entendre avec un employeur qui veut réaliser des économies de bouts de chandelles sur le dos de ses employées les moins bien rémunérées. C’est immoral. »

Cols bleus : Les employés affectés aux travaux publics, aux arénas, aux forêts et aux eaux usées craignent les effets du traitement inéquitable des employés municipaux sur la prestation des services. Ils constatent une chute du moral des effectifs depuis que la Ville leur a proposé une augmentation de salaire nettement inférieure à celle accordée aux chauffeurs d’autobus.

« Depuis trois ans, explique Jeff Pass, président du SCFP 504, le syndicat des cols blancs de Peterborough, nous avons coopéré avec la Ville qui nous demandait d’en faire plus avec moins. Nous avons accepté des compromis ; nous avons eu six employés temporaires en saison hivernale, même si nous avions perdu douze employés permanents dûment formés dans un autre service. Sauf que, quand l’employeur ne traite pas ses employés équitablement, cela se répercute sur la qualité des services et le moral. Nous souhaitons simplement recommencer à offrir aux citoyens les services de qualité dont nous sommes fiers. »

Les employés municipaux et de bibliothèque ont promis de collaborer pour faire pression sur les élus et sensibiliser les citoyens à leurs problématiques. Ils se sont aussi engagés à faire front commun, à soutenir leurs collègues des autres secteurs et services municipaux et de protéger le niveau de service auquel les citoyens sont habitués.

Remarques aux rédacteurs :

  • Le SCFP 126 représente 200 cols blancs à plein temps (80 pour cent) et à temps partiel (20 pour cent) dans des secteurs comme les services sociaux, la comptabilité, les garderies, le Sports and Wellness Centre, la galerie d’art, le bureau des services fiscaux, etc.
  • Le SCFP 504 représente 135 employés à plein temps et 42 employés saisonniers temporaires affectés aux travaux publics, aux arénas, aux forêts, aux eaux usées, etc.
  • Le SCFP 1833 représente 50 employés à plein temps (30 pour cent) et à temps partiel (70 pour cent) affectés à la bibliothèque principale et à la bibliothèque secondaire. Ces personnes sont bibliothécaires, commis, bibliotechniciennes, concierges, etc.

Pour en savoir plus, contactez :

Lynda Bolton
Présidente du SCFP 126 (cols blancs)
 705-875-1422

Adam Coones
Président du SCFP 1833 (employés de bibliothèque)
 705-768-8782

Jeff Pass
Président du SCFP 504 (cols bleus)
 705-872-2203

Alison Davidson
Conseillère nationale du SCFP
 705-760-5113

Mary Unan
Service des communications du SCFP
 647-390-9839