Les membres du SCFP 1761, qui représente les employés municipaux de la Ville de Placentia, sont prêts à négocier une entente équitable qui fera économiser la Ville et leur permettra de retourner au travail et de continuer à offrir des services publics de qualité à leur collectivité.
Le mardi 13 août, le SCFP a tenté de mettre fin à la grève en cours en proposant des changements aux horaires, ce qui aurait permis à la Ville d’économiser des dizaines de milliers de dollars sur la durée de la nouvelle convention collective. En échange, le SCFP a proposé une hausse de salaire très raisonnable de 0,40 $ l’heure (une hausse de 1,5 %), ce qui est tout de même moins que la hausse prévue du coût de la vie à Terre-Neuve-et-Labrador – une offre que les syndiqués étaient prêts à accepter pour mettre fin au conflit.
Les membres dévoués et travaillants du SCFP 1761 ont été déçus lorsqu’à peine deux heures plus tard, la Ville a annoncé sur Facebook qu’elle ne pouvait pas se permettre une hausse de 2 % – ce qui ne correspond même plus à la demande du SCFP. La Ville a également affirmé que les employés de Placentia gagnaient plus que ceux des autres municipalités de la province, en refusant toutefois de préciser comment elle en était arrivée à cette conclusion.
« C’est frustrant de voir le maire colporter de fausses informations quant à nos propositions et ignorer les compromis que nos membres font pour arriver à conclure une entente », déplore Gerry Quilty, président du SCFP 1761. « Le fait est que d’autres baisses salariales placeraient nos membres dans une position plus difficile qu’aujourd’hui, ce qui serait injuste envers les employés municipaux et réduirait les retombées pour l’économie locale. »
Selon M. Quilty, si le maire refuse l’offre raisonnable du SCFP, il devrait au moins présenter une contre-proposition, plutôt que de nuire aux négociations en désinformant le public.
« Il est temps que le maire laisse tomber son discours catastrophiste et fasse comme ses homologues de notre belle province, c’est-à-dire de conclure une convention collective qui respecte le travail et l’apport des employés municipaux dans nos collectivités, souligne M. Quilty. Nous sommes prêts à négocier dès demain en vue de conclure une entente. »