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La section locale 2316.1 du SCFP réclame un retour rapide de la Société d’aide à l’enfance à la table de négociation « afin de pouvoir fournir aux jeunes à risque le soutien dont ils ont besoin, qu’ils méritent et dont ils sont privés depuis un mois ».

Les travailleuses et travailleurs des services d’intervention d’urgence après les heures d’ouverture de la Société d’aide à l’enfance de Toronto ont massivement rejeté une prétendue « offre définitive » présentée par leur employeur.

Par conséquent, le mois de grève des membres de la section locale 2316.1 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui empêche les jeunes à risque et leur famille d’obtenir le soutien dont ils ont besoin au moment où ils en ont besoin, se poursuivra.

Nous avions prévenu l’employeur que soumettre cette « offre définitive » aux membres mènerait à l’échec, affirme Aubrey Gonsalves, présidente de la section locale 2316 du SCFP.

« Le rejet n’a pas été tout à fait unanime, mais presque. De toute évidence, cet employeur n’a pas compris à quel point les membres insistent sur les enjeux qu’ils ont définis comme prioritaires. Espérons qu’il comprend aujourd’hui l’importance que les membres accordent à la résolution des enjeux auxquels ils tiennent à la table de négociation », a-t-elle ajouté.

Le vote d’hier soir fait suite à une séance de négociation marathon entre la Société d’aide à l’enfance de Toronto et la section locale 2316.1 du SCFP, qui a eu lieu vendredi dernier. Tôt samedi matin, alors que des progrès avaient été accomplis, mais qu’il était clair que l’employeur ne modifierait pas sa dernière offre, le syndicat a décidé de présenter l’offre aux membres pour un vote de ratification.

Les questions en suspens comprennent les efforts des membres pour atteindre la parité avec leurs collègues de la Société d’aide à l’enfance catholique de Toronto, qui effectuent le même travail, mais qui ont des salaires, des conditions de travail, des charges de travail et des horaires considérablement supérieurs, ainsi qu’un contrat d’une plus longue durée.

« Nos membres sont des professionnels hautement qualifiés qui s’assurent que les jeunes à risque et leur famille obtiennent le soutien dont ils ont besoin, et ce 24 heures sur 24. C’est un travail difficile et parfois dangereux, qui nécessite des compétences élevées et une formation avancée », a dit Aubrey Gonsalves, qui a répété l’opinion de la section locale 2316.1 du SCFP selon laquelle les deux parties doivent rapidement reprendre les négociations.

« Si les deux parties se présentent à la table, prêtes à retrousser leurs manches et à terminer le travail de négociation pour obtenir un accord équitable qui protège les services vitaux dont les jeunes à risque ont besoin et qu’ils méritent, je suis convaincue que nous pourrons arriver rapidement à un accord », a-t-elle dit.

Pour plus de renseignements, communiquez avec :

Aubrey Gonsalves
Présidente de la section locale 2316-1 du SCFP
416-463-5967, poste 3

Kevin Wilson
Conseiller syndical des Communications du SCFP
 416-821-6641