Les membres de la section locale 4869 du SCFP et leur employeur, la division scolaire publique South East Cornerstone à Weyburn en Saskatchewan, ont renouvelé leur convention collective pour deux ans. Les négociations se sont déroulées dans le contexte d’un mandat de l’État réclamant un recul salarial de 3,5 pour cent et une proposition patronale de gel salarial.
Le contrat de deux ans prévoit une somme forfaitaire d’un pour cent pour 2016 et une augmentation de salaire d’un pour cent pour 2017. L’entente inclut aussi l’ajout d’un jour de congé pour maladie d’un proche, un relâchement des règles entourant les congés personnels, une clause sur la violence en milieu de travail, une clause bonifiée sur la santé et la sécurité au travail, ainsi que de meilleures modalités de licenciement. Les améliorations pécuniaires devraient totaliser 3,32 pour cent sur deux ans.
« Malgré le mandat salarial imposé par l’État, nous avons réussi à rejeter les concessions et à négocier vers l’avant, » résume la présidente du SCFP 4869, Jeannie Taylor. « Les négociations ont été productives et elles se sont déroulées dans un grand respect. Dans les circonstances, nous sommes fiers de l’entente que nous avons présentée à nos membres. »
Près de 4 600 des 7 000 employés de soutien scolaire saskatchewanais affiliés au SCFP sont en négociation en ce moment ou le seront d’ici la fin de l’année. Le SCFP représente, entre autres, des aides-éducatrices, des concierges, des adjointes administratives, des aides-bibliothécaires et des chauffeurs d’autobus.
« Le SCFP s’est doté d’une politique nationale contre les concessions », explique Don Moran, conseiller national au SCFP. « Nous avons campé sur notre position. Et notre vis-à-vis est demeuré respectueux à la table. »