Les membres de la section locale 3625 du SCFP, qui travaillent comme éducatrices de la petite enfance à Something Special Children’s Centre, ont été mises en lock-out de leur lieu de travail le vendredi 1er novembre, 17 h 30.
La décision a été prise par Something Special après avoir rejeté la dernière offre du syndicat, jeudi après-midi.
« C’est dommage pour les parents et les enfants que la situation se soit détériorée à ce point. Nous ne demandons pas beaucoup », a dit Jen Oliver, présidente du SCFP 3625. « Nous tentons seulement de protéger ce qui est déjà dans notre contrat, les prestations d’assurance-maladie essentielles que nous utilisons seulement en cas de maladie ou de blessure grave. Personne ne veut être forcé de choisir entre aller dans un lieu de travail rempli d’enfants alors que nous sommes malades, ou ne pas pouvoir payer le loyer parce que nous n’avons pas de congés de maladie. Je pense que les parents peuvent comprendre notre situation. »
Le principal enjeu des négociations porte sur une concession concernant la protection des employées atteintes d’une blessure ou d’une maladie grave.
« Nous ne savons pas pourquoi ils tentent si agressivement d’éliminer les mesures de protection de notre santé. Ce sont eux qui ont entrepris toutes les mesures qui nous ont rapprochées de ce lock-out, a dit Jen Oliver. Nous ne voulons pas faire du piquetage. Nous préférons faire notre travail, mais ce qu’ils essaient de nous forcer à accepter compromettrait nos protections et le service que nous fournissons. Nous ne pouvons pas accepter leur proposition. C’est aussi simple que ça. »
Il y aura une ligne de piquetage devant Something Special Children’s Centre, au 10, rue Chapman, à Kingston, lundi matin.
« Nous sommes toujours disponibles et prêts à négocier en tout temps, mais il faut d’abord qu’il y ait une proposition négociable », a dit Jen Oliver. « Jusqu’à présent notre employeur s’est contenté de répéter la même demande, puis il nous a poussés vers un lock-out. Maintenant qu’il nous a mises à la porte, nous n’avons nulle part où aller. J’espère donc qu’il se présentera à la table prêt à négocier. »