Le SCFP a entendu les préoccupations des éducatrices de la petite enfance qui travaillent dans les garderies néo-écossaises et a fait part de celles-ci au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance.

Hier, le premier ministre Rankin et le Dr Strang ont annoncé un confinement provincial, tout en déclarant que les garderies, étant « essentielles », resteraient ouvertes pour être mises à la disposition des travailleurs essentiels.

Les éducatrices de la petite enfance sont préoccupées par les détails qui manquaient dans cette annonce, des détails concernant la santé et la sécurité du personnel et des enfants.

« De nombreuses éducatrices qui travaillent en centre de la petite enfance nous ont dit s’inquiéter des protocoles de sécurité, des ratios, du mélange de groupes, de sécurité salariale et de la viabilité des centres », raconte Margot Nickerson, présidente du SCFP 4745, qui représente les EPE des centres de la petite enfance de la municipalité régionale d’Halifax.

« Après les discussions que nous avons eues ce matin avec le ministère au sujet des questions soulevées par les EPE, nous avons hâte d’entendre les détails qui seront présentés cet après-midi », ajoute Nan McFadgen, présidente du SCFP Nouvelle-Écosse. « Nous continuerons de plaider pour la protection dont nos membres ont besoin pour rester en sécurité au travail, car nous nous souvenons des vies perdues depuis le début de la pandémie, en particulier aujourd’hui, Jour de deuil national pour les travailleurs blessés ou tués au travail. »