Après un été difficile marqué par les grèves et les demandes de concession des employeurs prônant l’austérité, les dirigeants nationaux du SCFP tiennent à rappeler aux sections locales du SCFP qu’elles ne sont pas seules dans leur lutte.

« Le SCFP rejette les demandes de concession. Nous négocions des gains, pas des reculs », a déclaré le président national du SCFP Mark Hancock, en réponse aux attaques perpétrées contre les sections locales du SCFP, aux longues grèves et aux attaques contre les travailleurs de partout au Canada menées par des employeurs qui exigent des concessions.

« La négociation de clauses de disparité de traitement, en vertu desquelles les salaires, les régimes de retraite, les avantages sociaux ou les conditions de travail des nouveaux employés sont réduits, nuit à la solidarité et crée de la division dans les milieux de travail. Bref, tous les travailleurs sont perdants avec de telles clauses », a-t-il ajouté.

« Notre Caisse nationale de grève est bien remplie. Nous avons aussi des négociateurs chevronnés, des spécialistes de la recherche et des communications, des juristes et bien d’autres ressources pour appuyer les sections locales dans leurs campagnes et sur les lignes de piquetage. La plupart des sections locales du SCFP savent tout cela, mais comme les employeurs imaginent sans cesse de nouvelles façons d’exiger des concessions qui réduisent nos salaires et nos avantages sociaux, il est important de rappeler à tous les membres du SCFP, mais aussi aux employeurs, que nous sommes tous unis et déterminés à combattre ces attaques », a affirmé le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury.

Pour le SCFP, la prochaine génération de travailleurs doit jouir des mêmes avantages que ceux que les membres du SCFP ont déjà obtenus de chaude lutte. La politique de notre syndicat est claire : nous rejetons catégoriquement les demandes de concession et les clauses de disparité de traitement qui affectent les salaires, les avantages sociaux et les régimes de retraite. Nous ne pouvons pas tisser des liens de solidarité entre les générations si nous acceptons des conventions collectives contenant des clauses de disparité de traitement.