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Le SCFP et l’OCUFA pressent le gouvernement Wynne de renouveler son engagement envers les universités

À moins que le gouvernement ontarien ne réinvestisse dans le secteur universitaire, la session des étudiants des deux plus grosses universités ontariennes risque d’être mise en péril dans les prochaines semaines. C’est l’avertissement qu’ont lancé aujourd’hui les chefs syndicaux qui représentent le personnel de l’Université York et de l’Université de Toronto.

Aujourd’hui, à Queen’s Park, les présidents des sections locales 3902 et 3903 du Syndicat canadien de la fonction publique se sont présentés à une conférence de presse accompagnés du président du SCFP-Ontario et de la présidente de l’Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA).

« Dans les deux universités, le travail des syndiqués SCFP est essentiel à la réussite des étudiants, a déclaré le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn. Nos membres, qui nous accompagnent aujourd’hui, font tout ce qu’ils peuvent pour éviter un arrêt de travail. Or, le gouvernement Wynne a un rôle concret à jouer pour qu’on puisse éviter ces grèves. Il doit s’engager à financer adéquatement l’éducation postsecondaire. »

Les sections locales 3902 et 3903 du SCFP représentent le personnel enseignant non permanent des universités de Toronto et York (respectivement). Elles tentent toutes deux, depuis plusieurs mois, de négocier une convention collective équitable, mais les échéances rendant possible un arrêt de travail approchent à grands pas. À compter du 26 février pour l’Université de Toronto et du 3 mars pour l’Université de York, ces institutions seront en position légale de grève ou de lock-out.

« Nos membres donnent environ 60 pour cent des cours à l’Université de Toronto, mais ils représentent à peine trois et demi pour cent du budget de fonctionnement de l’université, a expliqué Erin Black, présidente du SCFP 3902. La plupart de nos membres gagnent un revenu qui les garde sur le seuil de la pauvreté. Ils ont très peu de sécurité d’emploi. Et ces piètres conditions de travail se traduisent en piètres conditions d’apprentissage pour les étudiants. »

Ses paroles ont été reprises par le président du SCFP 3093, Faiz Ahmed, qui a ajouté : « Le provincial ne peut plus attendre que les universités dévalorisent le travail de nos membres. Il doit s’engager à financer et à surveiller adéquatement les universités. »

La présidente de l’OCUFA, Kate Lawson, a souligné que l’Ontario affiche le plus petit financement par étudiant universitaire au pays : « Ce sous-financement est directement responsable de la croissance du nombre d’emplois précaires et à forfait, ainsi que de la hausse des frais facturés aux étudiants. Nous pressons le gouvernement ontarien de réinvestir dans l’enseignement supérieur afin d’assurer de bonnes conditions de travail à tout le personnel enseignant et d’excellentes conditions d’apprentissage à nos étudiants. »

Pour en savoir plus, contactez :

Fred Hahn

Président du SCFP-Ontario

 416-540-3979

Craig Saunders

Service des communications du SCFP

 416-576-7316