Les chargées et chargés de cours de l’Université de Waterloo sont devenus les plus récents membres du SCFP à la suite d’une décision de la Commission des relations de travail de l’Ontario (CRTO). La presque totalité des nouveaux membres avait voté en faveur de l’affiliation au SCFP en décembre dernier. Le SCFP représente déjà le personnel académique de la plupart des universités ontariennes.
« L’université de Waterloo est excellente et très réputée, mais ses chargées et chargés de cours accusent un important retard sur leurs homologues des autres établissements. Il est temps de faire du rattrapage en matière de sécurité d’emploi, d’avantages sociaux, de perfectionnement professionnel et de points aussi fondamentaux que les espaces de travail », explique Scott Sorli, l’un des chargés de cours à avoir mené la campagne de syndicalisation.
Plus de la moitié des postes d’enseignement dans les universités canadiennes sont pourvus par des chargées et chargés de cours. Sans syndicat, ils ont peu ou pas de sécurité d’emploi.
« Sans syndicat, nous n’avions pas voix au chapitre dans notre milieu de travail », précise MK Stinson, un chargé de cours. « Nous n’avions aucune influence sur les normes de santé et de sécurité au travail pendant la pandémie, presque pas de formation, et aucun canal pour soulever nos préoccupations ou poser nos questions en toute sécurité. Nous sommes emballés d’avoir enfin des pistes de solution devant nous. »
À la fin du mois de novembre, les chargées et chargés de cours en soins infirmiers cliniques de l’Université Brock avaient eux aussi rejoint le SCFP, tout comme le personnel enseignant des programmes internationaux au New College de l’Université de Toronto.