Plus d’une centaine de brigadiers scolaires de la Ville de Québec ont manifesté ce lundi midi afin de dénoncer les risques que les compressions de la Ville font encourir aux écoliers.
On se souviendra qu’en septembre 2019, le maire Labeaume avait admis avoir procédé à des compressions de 25 000 heures de surveillance en brigade scolaire.
Alors que le nombre d’écoliers et les heures de fréquentation scolaire n’ont fait l’objet d’aucune analyse, le syndicat représentant les quelque 250 brigadiers déplore la manière unilatérale dont cette décision a été prise. Aucune direction d’école ni aucune commission scolaire n’ont été consultées et, surtout, aucun parent n’a été préalablement informé.
« Nous déplorons qu’en aucun temps, la présence ainsi que le nombre d’enfants utilisant une traverse n’ont été considérés. Ces diminutions de service à la population s’opèrent alors que nous connaissons une période importante de pénurie de main-d’œuvre dans la région de Québec. Et comme la moyenne d’âge des brigadiers est d’environ 64 ans, l’embauche de nouvelles personnes pour assurer la relève sera assurément très ardue », se désole Yanick Labrecque, conseiller syndical du SCFP.
À la veille du début des négociations en vue du renouvellement de la convention collective des brigadiers, ces derniers prendront les moyens nécessaires afin que la Ville annule ces compressions puisqu’elles ne tiennent pas compte des besoins des écoles ni de la fréquentation des écoliers. Des griefs sont en cours pour faire respecter l’application de la convention collective.