Hier soir, près de 150 brigadières et brigadiers de la Ville de Québec étaient réuni(e)s en assemblée générale et ont voté à 99 % en faveur d’une proposition patronale-syndicale pour bonifier substantiellement leurs conditions de travail, et ce, bien que le renouvellement de la convention collective ne soit prévu que pour la fin de l’année prochaine.
« Le syndicat souhaite saluer cette initiative de l’employeur qui, plutôt que de se déclarer impuissant face à une pénurie de main-d’œuvre comme bien d’autres employeurs le font, recherche activement des solutions pour minimiser l’impact sur les citoyennes et citoyens et, surtout, sur les enfants », de dire Nina Laflamme, conseillère syndicale du SCFP.
La Ville est aux prises avec des difficultés sérieuses d’attraction et de rétention de personnel. En effet, le manque criant de brigadières et brigadiers est tel que récemment, les parties ont fait appel aux cols bleus pour faire traverser les écolières et écoliers à certaines intersections de la ville.
La principale mesure consiste à bonifier les heures de travail payées, ce qui accroît la rémunération des employé(e)s. De son côté, l’employeur obtient un gain important puisqu’il a le droit de forcer le déplacement d’un(e) brigadier(ère) à une traverse comportant un niveau de dangerosité plus élevé que la sienne si l’employeur n’a pu trouver une ou un autre remplaçant.