Selon la section locale 4600 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), les assistant(e)s d’enseignement et les chargé(e)s de cours de l’Université Carleton, à Ottawa, ont entériné la convention collective négociée après la grève qui avait débuté le 27 mars.
« Nous avons connu une ronde de négociations très difficile, et nos membres nous ont fait comprendre qu’ils sont toujours mécontents que la convention collective ne règle pas complètement le problème de pauvreté sur le campus », explique Noreen Cauley-Le Fevre, présidente du SCFP 4600. « En même temps, nous sommes fiers des nombreuses réalisations importantes que contient ce contrat. »
À l’échec des pourparlers, les aides-enseignant(e)s et les chargé(e)s de cours ont retiré leurs services et entamé une grève qui a duré neuf jours.
La nouvelle convention collective de trois ans comprend des augmentations salariales totalisant 14 % pour les chargé(e)s de cours, ce qui rapproche leur salaire de celui de leurs homologues de l’Université d’Ottawa. Les assistant(e)s d’enseignement des cycles supérieurs verront des augmentations de 9 % et ceux du premier cycle obtiendront 13,5 % dans le but de combler l’écart salarial entre ces deux groupes, en plus d’une prime de fin de session. L’entente inclut aussi un nouveau congé payé d’affirmation de genre, des congés parentaux améliorés et une nouvelle clause historique qui reconnaît les droits de propriété intellectuelle des chargé(e)s de cours.