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TORONTO, Ont. – Alors qu’on s’attend à ce que le gouvernement ontarien annonce un investissement supplémentaire de 730 millions de dollars sur trois ans dans les services aux personnes ayant une déficience intellectuelle, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a émis des recommandations qui permettraient de soulager le plus grand nombre possible de familles en attente de services.

Le SCFP demande au gouvernement d’investir l’intégralité de la somme immédiatement dans les agences et les services communautaires sans but lucratif, au lieu de la répartir sur trois ans. Cela permettrait d’accorder une aide vitale aux 23 000 familles ontariennes inscrites sur les listes d’attente.

« Si le gouvernement injecte cet argent au compte-gouttes, il dit en fait à 2 familles sur 3 : “Meilleure chance l’année prochaine”, explique Carrie Lynn Poole-Cotnam, la présidente du comité de coordination du secteur des services sociaux au SCFP-Ontario. On trouve, en Ontario, des adultes ayant une déficience intellectuelle dont s’occupent des parents vieillissants. Ces familles attendent de l’aide depuis plusieurs années, voire des décennies. Elles ne peuvent pas attendre un ou deux ans de plus, jusqu’à la prochaine enveloppe budgétaire. »

Les listes d’attente en services d’aide aux personnes ayant une déficience intellectuelle comptent 23 000 familles ontariennes. Le SCFP évalue qu’il faudrait augmenter le budget annuel de ce secteur de 744 millions à 1,2 milliard de dollars pour éliminer ces listes.

Le SCFP demande au gouvernement d’investir l’essentiel de cet argent frais dans le réseau d’agences communautaires sans but lucratif afin d’élargir leurs services. Ces agences ont, depuis longtemps, de la difficulté à recruter et à retenir du personnel qualifié, en raison des faibles salaires qu’elles peuvent se permettre. Elles doivent aussi assurer la continuité des soins en ouvrant plus de postes permanents à plein temps. Le SCFP représente 8 000 travailleurs dans le secteur ontarien des services sociaux.

« Le secteur des services aux handicapés intellectuels est en crise, soutient Jim Beattie, président du comité de coordination du secteur des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle du SCFP-Ontario. Ce nouvel investissement, le gouvernement doit le faire au complet tout de suite, afin d’élargir les services et l’aide aux familles, pour que tout le monde reçoive de l’aide dès maintenant et non l’an prochain ou dans deux ans. »

Pour en savoir plus sur la réponse du SCFP à l’annonce de la ministre des Services sociaux et communautaires ou pour demander une entrevue avec le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn, contactez :

Craig Saunders, service des communications du SCFP, 416-576-7316

Mary Unan, service des communications du SCFP, 905-739-3999 poste 240 ou 416-206-5609