Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

QUALICUM BEACH – Alors que le lock-out décrété par le maire et le conseil municipal entame sa troisième semaine, les membres du SCFP pressent les élus municipaux de se concentrer sur un retour à la table de négociation plutôt que tenter de provoquer les travailleurs et d’effrayer les citoyens.

La semaine dernière, la Ville a émis un communiqué au sujet de la sécurité du public et des employés non syndiqués. La présidente de la section locale 401 du SCFP, Laurence Amy, souligne qu’il est normal que les membres du SCFP s’assurent que le travail effectué par les employés non syndiqués en situation de lock-out soit conforme aux lois du Travail. 

Pour cette raison, le syndicat a demandé que la Ville de Qualicum Beach comparaisse devant le Conseil du Travail vendredi dernier pour répondre à des inquiétudes à l’effet que la Ville ne respectait pas les règles. « Nous étions préoccupés par le fait que la direction de la Ville violait possiblement les règles en vigueur en situation de lock-out. Et suite à cette audience, la situation est devenue plus claire quant au travail pouvant être effectué par les travailleurs non syndiqués », a expliqué Amy.  

En ce qui concerne la sécurité du public, Amy fait valoir que le syndicat est préoccupé par le fait que le chef du service des incendies procède à l’inspection de bâtiments en cette période de lock-out, et ce malgré le fait qu’il ne dispose pas de la formation nécessaire pour accomplir cette tâche, tel que stipulé par l’association professionnelle des inspecteurs en bâtiment. Le syndicat a soulevé la question auprès de la Ville, et il continuera à surveiller cette situation de près.   

« Notre priorité consiste à retourner à la table de négociation afin de conclure une entente juste et équitable. Nous aimerions que notre maire et les membres du Conseil adoptent la même approche. Nous sommes sans contrat de travail depuis 2013 et nous souhaitons obtenir une augmentation salariale annuelle de deux pour cent, ce qui correspond aux entente salariales survenues dans les communautés voisines. Avant tout, nous souhaitons conclure une entente juste qui aura un minimum d’impact sur les citoyens et les entreprises de Qualicum Beach », a rappelé Amy.

Durant ce lock-out, les employés maintiennent des lignes de piquetage à plusieurs endroits, dont l’hôtel de ville, l’aéroport, les parcs, le centre civique, le centre communautaire ainsi que sur les lieux de travail. La Ville a fermé ses toilettes publiques et les ordures ne seront pas cueillies par les employés syndiqués.

Il est possible de visiter QualicumBeachLockout.com pour obtenir plus de détails sur ce conflit de travail.

Pour plus d’information, veuillez contacter:

Laurence Amy
Présidente de la section locale 401 du SCFP
 250-714-3038

Roseanne Moran
Conseiller syndical des communications du SCFP
 778-835-7537