HALIFAX – « Aujourd’hui est un jour sombre pour les relations de travail dans notre province, les dizaines de milliers de fonctionnaires et leurs droits », a déclaré le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Mike McNeil.
« Avec son projet de Loi sur la pérennité de la fonction publique, a-t-il ajouté, le premier ministre McNeil a officialisé la chose : notre province est maintenant au dernier rang dans la manière dont on traite les employés du secteur public et leur droit à la négociation collective libre. »
Selon le SCFP, le premier ministre semble faire un pied de nez à la Cour suprême du Canada qui, dans un jugement récent, a déclaré le droit à la négociation collective sans entraves protégé par la Charte des droits et libertés.
« Avec les gouvernements précédents, nous avions eu des relations de travail respectueuses, a poursuivi M. McNeil ; les syndiqués avaient le respect de nos gouvernements provinciaux. Ce gouvernement libéral vient de faire voler tout ça en éclats.
Le SCFP-Nouvelle-Écosse avertit qu’il fera entendre son point de vue sur les modifications législatives envisagées. Il mobilisera certainement ses quelque 19 000 membres dans la province pour s’opposer à ce gouvernement et à son approche irrespectueuse et draconienne des relations de travail.
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Mike McNeil
Président du SCFP-Nouvelle-Écosse
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John McCracken
Conseiller en communications du SCFP-Atlantique
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