Halifax – Le conseil scolaire régional de Cap-Breton–Victoria (Cape Breton Victoria Regional School Board ou CBVRSB) va fermer dix-sept écoles d’ici cinq ans, dont dix dès septembre. Il s’agit d’une décision catastrophique pour le personnel, les élèves et les familles.

« On parle de près de 30 % du nombre d’écoles au CBVRSB, souligne le président de la section locale 5050 du SCFP, Glenn MacPhee. C’est évidemment épouvantable pour tout le monde. »

« Certains de nos membres ont passé toute leur vie professionnelle dans ces écoles, poursuit-il. Aujourd’hui, ils craignent pour leur avenir. Et en tant que travailleurs scolaires, nous savons à quel point l’école est l’âme d’une communauté. On ne peut pas exprimer ce type de perte en dollars et en cents. »

« Malheureusement, ajoute la présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse, Dianne Frittenburg, cette décision en dit long sur l’état de l’économie dans la campagne néo-écossaise et l’exode de nos jeunes. Le Cap-Breton mérite de profiter des mêmes services que les autres régions de la province. Ces fermetures d’écoles remplissent le rôle du canari dans la mine de charbon. »

« La ministre de l’Éducation Karen Casey, lance-t-elle, va devoir expliquer en quoi bouleverser la vie des élèves de la sorte, en augmentant la taille des groupes, en rallongeant les déplacements en autobus, etc. va permettre de préserver la qualité de l’éducation que reçoivent les enfants du Cap-Breton. »

« Son ministère devra réévaluer les niveaux de financement si on souhaite réellement offrir à tous les enfants de la province un accès égal à l’éducation », conclut Frittenburg.