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« N’importe quel emploi au Canada devrait être offert en premier aux Canadiens », dixit M. Jean.

La présidente du SCFP-Alberta, Marle Roberts a invité le chef du parti Wild Rose, Brian Jean, à condamner la décision de l’Autorité aéroportuaire de Fort McMurray de sous-traiter l’entretien de ses installations à une entreprise qui embauche des travailleurs étrangers temporaires (TÉT).

« M. Jean, lorsqu’il était à la Chambre des communes, a fait des déclarations limpides à propos du programme de TÉT et de la nécessité de donner préséance aux Canadiens, rappelle-t-elle. Le moment est venu pour lui de prendre la défense des travailleurs canadiens dans le dossier Fort McMurray. »

Le 1er mai 2013, alors qu’il était député de Fort McMurray-Athabasca, M. Jean a dit : « les travailleurs syndiqués et les autres travailleurs de ma circonscription m’ont indiqué nettement qu’ils souhaitaient que des changements soient apportés au Programme des travailleurs étrangers temporaires. Nous sommes là pour servir les Canadiens, et les emplois devraient leur être offerts en premier, peu importe dans quelle partie du pays ils habitent. » « Nous sommes d’accord, lance Mme Roberts, et nous lui demandons de faire jouer son influence comme politicien, citoyen et entrepreneur de Fort McMurray pour empêcher l’Autorité aéroportuaire de sous-traiter ces emplois et de licencier 24 travailleurs canadiens. »

La semaine dernière, l’Autorité aéroportuaire de Fort McMurray a annoncé à ses employés d’entretien qu’ils perdraient leur emploi au profit d’une société de nettoyage privée, Bill’s General Cleaning. Or, la main-d’œuvre de Bill’s consiste en travailleurs étrangers temporaires (TÉT). Depuis cette annonce, Bill’s a confirmé au Edmonton Journal (11 avril) que les employés de l’aéroport seraient remplacés par des TÉT.

Selon le site Internet de l’entreprise, Bill’s offre un salaire correspondant à la moitié de ce que les employés actuels gagnent en moyenne; ce salaire ne couvre même pas la moitié du coût de la vie à Fort McMurray. La plupart des employés d’entretien sont des femmes peu scolarisées, aux perspectives d’emploi limitées, mais dont l’emploi représente le revenu principal du ménage. Si elles perdent leur poste, elles devront se tourner vers l’aide sociale, voire l’itinérance.

« Il est temps pour nos élus, admoneste Mme Roberts, de se porter à la défense des travailleurs canadiens et de dire à l’Autorité aéroportuaire de Fort McMurray que la sous-traitance est inacceptable ! »

Pour en savoir plus, contactez :

David Loan
Conseiller en communications du SCFP-Alberta
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