Alors que les attaques contre les droits linguistiques des francophones du pays se multiplient avec l’arrivée au pouvoir de gouvernements de droite en Ontario et au Nouveau-Brunswick, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) réitère son appui aux communautés acadienne et francophones du Canada.
« Le SCFP sera toujours aux côtés des communautés francophones et acadienne qui se battent pour faire valoir leurs droits. Ces affronts aux droits des minorités linguistiques sont révoltants alors que le Canada est à l’aube de célébrer le 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles », a déclaré le président national du SCFP, Mark Hancock.
En Ontario, le gouvernement de Doug Ford a invoqué la nécessité de réduire les dépenses pour justifier l’élimination du poste de Commissaire aux services en français et l’annulation du projet d’Université francophone de l’Ontario. Heureusement, la communauté franco-ontarienne se mobilise pour faire annuler ces décisions.
Au Nouveau-Brunswick, les droits des francophones sont aussi menacés. En effet, c’est avec l’appui des trois députés de la « People’s Alliance » (Alliance des gens du Nouveau-Brunswick), un parti ouvertement hostile au bilinguisme, que les conservateurs de Blaine Higgs ont réussi à former un gouvernement minoritaire. Pour la communauté acadienne, les craintes que le gouvernement Higgs et ses alliés attisent la francophobie pour justifier leur agenda de privatisations et de compressions sont bien réelles.
« Comme nous l’avons toujours fait dans le passé, le SCFP continuera à s’opposer aux gouvernements qui veulent diviser les travailleurs pour écraser nos droits individuels et collectifs. Le SCFP est le plus grand syndicat au Canada et c’est notre devoir », a ajouté le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury.