Des représentantes du SCFP 561 ont pris la parole à l’assemblée du 27 avril du conseil d’administration de la bibliothèque de Coquitlam. Elles ont dénoncé les coupures de services annoncées plus tôt ce mois-ci.
« Le personnel de la bibliothèque a contribué à maintenir la cohésion de notre communauté au cours des deux dernières années », a déclaré la présidente du SCFP 561, Jane Gibbons, qui s’est adressée à distance au conseil d’administration de la bibliothèque, puisqu’elle assistait au congrès du SCFP-C.-B. à Victoria. « Nos membres ont accueilli le public dans un espace communautaire sûr et inclusif tout au long de la pandémie, en plus d’offrir un havre de soulagement pendant les événements météorologiques extrêmes comme la canicule estivale et les tempêtes hivernales. »
La bibliothèque publique de Coquitlam a annoncé un déficit budgétaire de 177 000 dollars. Pour couvrir le manque à gagner, sept employés de bibliothèque ont reçu un avis de mise à pied et 15 autres voient leur horaire de travail réduit.
« Après tout ce que ce personnel dévoué a fait pour la population de Coquitlam, il est tout simplement inacceptable de les mettre au chômage », a ajouté Donna MacMurchy, présidente de l’unité de la bibliothèque de Coquitlam au SCFP 561. « Ce n’est pas le moment de réduire les soutiens communautaires vitaux. En cette sortie de pandémie, il faut renforcer les services publics qui nous relient à la communauté, et non les affaiblir. »
Le syndicat demande au conseil de bibliothèque de reconsidérer les licenciements en première ligne. Le personnel de la bibliothèque est allé au-delà des attentes pour servir la population de Coquitlam, notamment en aidant les gens à obtenir des services de soutien comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU).
Le SCFP 561 exhorte le conseil à améliorer le déploiement des ressources de gestion afin de permettre au personnel qui traite directement avec le public de continuer à répondre aux besoins de la communauté.
« Coquitlam a besoin de bibliothèques et de personnel de bibliothèque bien soutenus, a dit Mme Gibbons. Ces compressions nuiront aux moins nantis qui ont le plus besoin de nos services. Il est temps de faire le nécessaire pour maintenir les services de bibliothèque sur lesquels beaucoup comptent. »