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NARAMATA – Le SCFP a déposé une demande visant à faire reconnaître l’Église unie et le Centre Naramata comme un seul employeur. Les travailleurs du centre de retraite de l’Église, membres du SCFP, sont en grève depuis six mois.

Tom O’Leary, conseiller syndical du SCFP, affirme que le SCFP a présenté la demande à la commission des relations de travail de la Colombie-Britannique pour inciter l’Église à venir à la table de négociation et à assumer la responsabilité du sort de ses travailleurs. Jusqu’à maintenant, l’Église a soutenu que même si elle a ouvert le centre en tant que ministère religieux désigné et qu’elle lui fournit du financement, elle n’a rien à dire dans la façon dont il est géré.  Naramata est l’un de quatre centres appartenant à l’Église unie du Canada.

La grève menée par 30 employés syndiqués au Centre Naramata a commencé lorsque les pourparlers ont achoppé en mai et que le centre a tenté de remplacer un personnel loyal et de longue date par des employés moins bien payés et non syndiqués. Une « étude de rentabilité » présentée par le centre spirituel ciblait les services d’alimentation, d’hébergement, d’installations, d’entretien ménager et d’aménagement du terrain – la majorité du travail de l’unité de négociation du syndicat – pour les confier à la « sous-traitance ».  

Selon certaines rumeurs, l’Église unie voudrait se débarrasser de sa main-d’œuvre syndiquée à Naramata afin de vendre plus facilement sa propriété du bord du lac – estimée au bas mot à environ 6 millions de dollars l’an dernier. Un rapport de 2013 commandé et payé par l’Église mentionne des options comme la restructuration de la dette croissante du centre, le refinancement ou la fermeture définitive et la vente du centre.  La plupart des programmes du centre sont annulés depuis mai.

« L’Église unie a la responsabilité morale et financière de régler ce litige, ainsi que les ressources voulues pour le faire, selon M. O’Leary.  L’Église a toujours eu la réputation de défendre et de respecter les droits de ses travailleurs – un principe qu’elle devrait certainement mettre en pratique pour ses employés de Naramata. »

Pour en savoir plus :

Tom O’Leary
Conseiller syndical du SCFP
 250 862-6131

Murray Bush
Conseiller aux communications du SCFP
 778 554-2234