Depuis de nombreuses années, le SCFP se prononce en faveur de l’autosuffisance du Canada en plasma par le biais de dons volontaires et non rémunérés. Nous transmettons ce message à la colline du Parlement chaque fois que nous le pouvons.

Ce jeudi, Amanda Vyce, chercheuse en soins de santé au bureau national du SCFP, a présenté au Comité sénatorial des Affaires sociales, des Sciences et de la Technologie un mémoire en appui à la Loi sur le don de sang volontaire (projet de loi S-252).

« S’il est adopté, ce projet de loi favorisera l’autosuffisance nationale et fera en sorte que le sang canadien reste une ressource publique à l’usage des patients canadiens, a-t-elle déclaré au comité. La dépendance du Canada au plasma provenant des États-Unis constitue un risque pour la sécurité de notre approvisionnement. Ce n’est pas une solution viable à long terme. »

Le SCFP s’est également prononcé fermement contre la privatisation de l’approvisionnement en sang et en plasma.

« Santé Canada a octroyé des permis à une entreprise privée, Canadian Plasma Resources, sous le faux prétexte que la présence de cliniques de plasma à but lucratif renforcerait notre autosuffisance, a dit Mme Vyce. Au cours des 20 dernières années, la Société canadienne du sang a mis en place un système dans lequel la population a confiance. Permettre à ce système d’être érodé par les intérêts d’actionnaires privés ne protégera pas notre filière publique du sang ou l’intérêt public. »

Le projet de loi S-252 ferait en sorte que le système du sang du Canada reste public, directement responsable devant les Canadiens. Il permettrait aussi à la Société canadienne du sang et à Héma-Québec de garder le contrôle sur l’offre nationale de sang et de plasma, au lieu de le partager avec des sociétés à but lucratif.