Le plus grand syndicat de la Colombie-Britannique s’empare des ondes, des médias numériques et des rues avec une campagne publicitaire provinciale qui rappelle l’importance des services publics à l’ère de la reconstruction d’après-pandémie. Le SCFP-C.-B. a également mis en branle la dernière phase de sa campagne de plaidoyer pour des services de garde d’enfants abordables et de qualité en mettant l’accent sur la création de services de garde parascolaires dans les écoles publiques. Ces campagnes sont présentées à la radio, sur les plateformes médiatiques numériques, dans les réseaux sociaux, sur les panneaux d’affichage numériques, dans les abribus et dans les podcasts populaires.

« Nous avons lancé la campagne sur les services publics pour un certain nombre de raisons, la plus importante étant de mettre en lumière le travail crucial des membres du SCFP dans presque toutes les communautés depuis le début de la pandémie », explique la présidente du SCFP-C.-B., Karen Ranalletta. « La pandémie a révélé tant d’iniquités sociales. Elle a été vécue très différemment par les personnes aisées et les centaines de milliers de gens qui ont du mal à joindre les deux bouts. Les deux dernières années ont été beaucoup plus difficiles pour les personnes occupant un emploi peu ou moyennement rémunéré que pour celles au revenu plus élevé. Veiller à la solidité de nos services publics est l’une des façons dont les gouvernements peuvent s’assurer que, le moment venu, nous reconstruirons mieux. »

Les publicités présentent des membres du SCFP provenant d’un large éventail de secteurs représentés par le syndicat, notamment le monde municipal, les écoles publiques, les transports, les services sociaux communautaires, l’éducation postsecondaire et la santé communautaire.

« En partenariat avec le SCFP national, nous avons également mis en branle la dernière phase d’une vaste campagne en faveur de la création de services de garde parascolaire dans les écoles publiques, poursuit Mme Ranalletta. L’absence d’un programme pour les enfants d’âge scolaire qui ont besoin de services de garde avant et après l’école est la pièce manquante au plan de garde à dix dollars par jour du gouvernement provincial. Nous sommes donc en train de solliciter l’appui de la population pour notre idée. »

La campagne sur la garde d’enfants, au www.publicchildcarenow.ca, encourage les gens à demander à leurs commissaires scolaires de travailler à l’ajout de services de garde dans les écoles publiques.

« Ça tombe tellement sous le sens quand on se donne la peine d’y réfléchir ! s’enthousiasme-t-elle. C’est à se demander pourquoi on ne l’a pas déjà fait, surtout quand on réalise que les locaux existent déjà, que les aides-éducatrices sont déjà sur place et que la plupart de celles-ci ne travaillent pas à temps plein. Cela simplifierait grandement la vie des parents et des enfants en diminuant le nombre de déplacements dans la journée. »

Ces campagnes comptent parmi les plus importantes de l’histoire du SCFP-C.-B.

« Nous nous étions engagés à renforcer notre solidité financière au cours des six dernières années », explique son secrétaire-trésorier, Trevor Davies. « Et nous sommes enfin en mesure de consacrer des fonds substantiels à de vastes campagnes comme celles-ci. En ces temps sans précédent, notre conseil exécutif a convenu qu’il était vraiment important d’investir des ressources dans une campagne de reconnaissance des efforts déployés par nos membres tout au long de la pandémie. En même temps, nous voulions appuyer sur le fait qu’il est essentiel d’avoir des services publics solides pour assurer la croissance et la résilience de nos communautés. »

« Et nous sommes très reconnaissants envers le SCFP national qui soutient notre campagne visant à intégrer les services de garde parascolaires aux écoles publiques, ajoute-t-il. Quiconque a essayé de trouver des services abordables et de qualité sait à quel point la situation est désespérée, en particulier pour les parents qui travaillent. La garde d’enfants d’âge scolaire dans les écoles publiques va de soi. Nous espérons que la classe dirigeante entendra le nombre croissant de voix qui la réclament. »