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Truro – Le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, est heureux de constater que la ministre de l’Éducation approuve en principe le modèle d’école carrefour recommandé dans le Rapport sur une réforme des écoles.

« C’est un bon début, dit M. Cavanagh. Le SCFP appuie l’utilisation non traditionnelle des bâtiments scolaires afin d’empêcher la fermeture d’écoles. Cela ne cause aucun tort de sortir de la norme et, notre syndicat a plein d’idées en matière de modèles carrefours. »

Dans le mémoire qu’il a présenté à la consultation sur une réforme des écoles, le SCFP avance que les locaux sous-utilisés des écoles pourraient être destinés aux garderies et à l’éducation préscolaire : « Un investissement dans des garderies publiques, par le biais de bâtiments scolaires, profitera aux enfants, aux parents et à l’économie locale », soutient M. Cavanagh.

Dans un rapport que lui a commandé le SCFP, l’économiste de renom Robert Fairholm avançait qu’un investissement dans les services de garde et d’éducation préscolaire était la solution qui rapporterait l’élan économique le plus fort à la Nouvelle-Écosse, et ce en matière d’emplois et de croissance économique ; un élan bien plus fort que les autres secteurs.

« L’ouverture de centres de la petite enfance et d’éducation préscolaire dans les écoles sous-utilisées sera rentable, poursuit M. Cavanagh, en raison des revenus fiscaux que ces emplois et cette activité économique généreront pour les gouvernements. »

Bien que les faits démontrent que l’accès aux lieux publics renforce la collectivité, M. Cavanagh conseille toutefois qu’il faut exclure le privé de tout partenariat impliquant les écoles : « Le partage des locaux scolaires devrait se faire uniquement entre organismes qui partagent la mission de service public des commissions scolaires. »