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NEW WESTMINSTER, BC – La semaine dernière, le président de la section locale 409 du SCFP, Michel Marsolais, accompagné de membres concierges, s’est adressé au comité de politique et de planification des opérations du conseil scolaire 40 pour parler des effets délétères de la réduction et du sous-financement des services d’entretien.

La section locale a demandé au conseil scolaire de rétablir immédiatement le poste de concierge à plein temps à l’école secondaire New Westminster Secondary School (NWSS), en soulignant que le sous-financement a entraîné une pénurie de personnel sur tout le territoire du conseil.

M. Marsolais a rappelé que les concierges ne font pas que nettoyer les écoles : « Ils contribuent à la sûreté et à la sécurité de l’école et des bâtiments. Les services et le soutien qu’ils apportent aux élèves et au personnel vont bien au-delà du simple nettoyage. »

Les membres de la section locale 409 ont raconté des anecdotes personnelles qui illustrent à quel point le système est en train de s’écrouler. Brian Galbraith, concierge depuis 16 ans, a décrit les répercussions qu’a eues une réduction de 30 pour cent du personnel d’entretien sur la propreté de son école. Selon lui, les concierges restants subissent des préjudices excessifs, comme de l’épuisement et du surmenage.

« Les élèves, le personnel et les autres usagers des installations méritent mieux, a déclaré M. Galbraith. Ils méritent une école propre, sûre et saine. »

Bill Reed, un autre concierge d’expérience, qui travaille pour le conseil scolaire depuis 13 ans, a parlé des difficultés à l’école secondaire NWSS, une école fréquentée par 2 000 élèves, 200 employés et un personnel d’entretien insuffisant.

« Ce n’est pas correct, a-t-il dit, de partir d’ici à la fin de la semaine et d’avoir l’impression de ne pas avoir réussi à faire tout son travail — car nous sommes des travailleurs consciencieux. » Deux enseignants de l’école NWSS ont pris la défense du SCFP 409 pour saluer les efforts et le dévouement des concierges et confirmer les répercussions qu’ont eues les coupes dans l’entretien sur les élèves et les enseignants.

M. Marsolais a déclaré que les coupes et le sous-financement dans le réseau primaire et secondaire se poursuivent depuis plusieurs décennies, et que les services d’entretien en ont fait les frais plus souvent qu’à leur tour. Il s’est dit déçu par la réaction du surintendant Pat Duncan, qui a déclaré que le conseil scolaire attendrait de voir ce que ferait le nouveau directeur des installations en janvier.

Il y a plusieurs années, le conseil a adopté une procédure de financement centralisée en découvrant que la budgétisation par service ne fonctionnait pas.

« Le CA devrait faire de la gestion de la maintenance pour se pencher sérieusement sur le rétablissement de ces postes, a déclaré M. Marsolais. Il doit rétablir les 48 heures de services d’entretien par jour éliminées depuis 2009 et remplacer les concierges en congé sur toute la durée de leur quart. »

La section locale 409 poursuivra aussi ses pressions sur le conseil d’administration élu. Entretemps, le service de la recherche du SCFP mènera un sondage sur le travail essentiel des concierges dans le secteur de l’éducation. Cette enquête exhaustive se penchera sur la charge de travail, les conditions générales de travail et la santé-sécurité. Le service de la recherche publiera un rapport à la complétion de ce projet de longue haleine.

Pour en savoir plus, lisez cet article (en anglais seulement) paru dans le New Westminster Record.