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Le personnel enseignant de l’U de T accuse l’employeur d’avoir négocié de mauvaise foi

Le syndicat qui représente les assistants d’enseignement, les chargés de cours et les chercheurs postdoctoraux de l’Université de Toronto (U de T) ont déposé une plainte pour pratique de travail déloyale devant la Commission des relations de travail de l’Ontario. La section locale 3902 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 3902) allègue que l’université a négocié de mauvaise foi en mars 2015, dans le cadre du dernier renouvellement de la convention collective entre les parties.

En mars 2015, après 28 jours de grève légale, les parties sont allées en arbitrage exécutoire. Elles s’étaient entendues sur tous les points sauf deux, dont le fonds de bourses d’études. La majorité des membres de ce syndicat sont des étudiants de deuxième ou troisième cycle, dont plusieurs reçoivent du financement de l’université. Le Fonds de bourses d’études touchait donc à la priorité numéro un du syndicat : faire passer le financement minimum de 15 000 $ à 17 500 $ en remettant aux syndiqués admissibles une bourse complémentaire.

Quand l’employeur a transmis au syndicat, en septembre, les données nécessaires à la distribution des fonds, ce dernier a constaté que les données, plus anciennes que ce qu’avait prétendu l’université, incluaient d’autres sources de revenus des boursiers auxquelles le syndicat n’avait jamais donné son accord. Par conséquent, certains boursiers n’ont plus droit à la bourse complémentaire ou ont droit à une somme inférieure au maximum de 2 500 $. Ainsi, la somme que l’employeur consacre à ce fonds ne suffit pour atteindre l’objectif visé.

« L’employeur a menti à propos des bourses de nos membres […] et il a négocié de mauvaise foi, au moment où l’honnêteté était plus importante que jamais », explique le président du SCFP 3902, Ryan Culpepper.

M. Culpepper, qui faisait partie de l’équipe de négociation en 2015, ajoute que le comportement de l’U de T « remet en question l’ensemble des négociations, l’arrêt de la grève et l’ensemble de la convention collective ».

« On ne saurait exagérer l’importance qu’avaient ces données pour notre position de négociation, renchérit Isabel Stowell-Kaplan, présidente de l’unité 1 du SCFP 3902, celle qui avait débrayé. Non seulement le fonds est-il insuffisant pour respecter ses objectifs, mais nous ne pouvons pas distribuer l’argent à notre disposition parce que les données ne valent rien ».

On peut lire le texte de la plainte du syndicat sur le site Internet du SCFP 3902.

Pour en savoir plus, contactez :

Ryan Culpepper
Président du SCFP 3902
 416-452-6562

Kevin Wilson
Service des communications du SCFP
 416-821-6641