Le président du SCFP 1750-OCEU s’est joint aux travailleuses et travailleurs en grève sur la ligne de piquetage à Barrie, alors que le conflit avec la CSPAAT entre dans sa quatrième semaine

Alors que la grève des travailleuses et travailleurs de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) entre dans sa quatrième semaine, Harry Goslin, président de l’Ontario Compensation Employees Union (SCFP 1750-OCEU), s’est joint au piquet de grève à Barrie, le mercredi 18 juin, pour appuyer les membres dans leur lutte pour une entente équitable, des conditions de travail plus sécuritaires et un milieu de travail respectueux.

Harry Goslin s’est adressé directement aux travailleuses et travailleurs en grève, livrant un message dans lequel il a souligné l’urgence pour l’employeur de cesser d’entraver la voie vers une résolution équitable.

« La CSPAAT dispose des outils nécessaires pour mettre fin à cette situation, mais elle refuse de les utiliser », a déclaré Harry Goslin. « L’agence n’améliorera pas son offre et ne laissera même pas les travailleuses et travailleurs voter. C’est de l’obstruction patronale, purement et simplement. »

La CSPAAT bloque activement toute possibilité de résolution, allant jusqu’à refuser la tenue d’un vote supervisé par le gouvernement sur sa propre offre finale. Après un week-end complet et un lundi de médiation intensive, l’employeur avait l’occasion de permettre aux travailleuses et travailleurs de se prononcer. Pourtant, la CSPAAT a choisi de refermer cette porte.

« S’ils avaient réellement confiance en leur offre, pourquoi refusent-ils que leurs propres travailleuses et travailleurs puissent se prononcer? », a ajouté Harry Goslin. « Il s’agit d’une tactique dilatoire flagrante qui ne fait qu’aggraver la crise et plonger les travailleuses et travailleurs accidentés de l’Ontario dans l’incertitude. »

Depuis le 21 mai, plus de 3 600 travailleuses et travailleurs de l’Ontario sont en grève, dénonçant le sous-effectif chronique, l’externalisation de postes ontariens vers des entreprises situées aux États-Unis, et des salaires qui stagnent pendant que le coût de la vie ne cesse d’augmenter. Il s’agit de la première grève en 110 ans d’histoire de la CSPAAT.