« La “législation et le cadre réglementaire flexibles” et “l’approche centrée sur la personne” mentionnés dans le plan Houston sont du jargon qu’on entend souvent dans la bouche de gouvernements qui ont l’intention de transformer le système de santé public en système “chacun pour soi” », affirme la présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse, Nan McFadgen. « C’est le signe que le gouvernement veut se décharger de plus en plus de ses responsabilités, déréglementer le système et céder le contrôle au privé. »
« Notre système de santé est en crise, ajoute-t-elle, et nous savons tous qu’il a besoin d’être amélioré sans tarder. Par contre, ces améliorations doivent être apportées au sein même du système public universel. L’arriéré d’interventions chirurgicales et d’autres traitements doit être pris en charge dans le système public, et non en sous-traitant à des entreprises à but lucratif. »
« Une fois de plus, le gouvernement n’a pas reconnu que les soins de santé sont dispensés par une équipe. En effet, il n’a pas alloué de fonds pour les ajustements salariaux de toutes les classes d’emploi dans les hôpitaux, les maisons de soins infirmiers et les soins communautaires. En n’offrant pas un rajustement salarial à toutes les classes d’emplois, le provincial ne reconnaît pas la valeur que ces travailleuses et travailleurs apportent. »
Le plan du gouvernement Houston fait ressortir l’importance d’opter pour des solutions « publiques ». Les membres du SCFP veulent faire partie de la solution, proposer de réelles améliorations au système et s’assurer que « tous » nos membres seront traités avec respect.