Les travailleuses et travailleurs de l’Université Dalhousie représentés par le SCFP 3912 ont voté en faveur de la ratification de leur nouvelle convention collective le 30 octobre dernier. Le SCFP 3912 avait conclu une entente de principe avec l’Université Dalhousie le 20 octobre.
« Nous sommes fiers de ce que nous avons fait pour le personnel de l’Université Dalhousie et toute la communauté universitaire de cet établissement », soutient Lauren McKenzie, présidente du SCFP 3912. « Quand les travailleuses et travailleurs gagnent à la table de négociation, tout le monde gagne. »
Les membres du SCFP 3912 ont fait des progrès considérables en matière de salaires et de sécurité d’emploi. Ces aspects sont essentiels pour le personnel universitaire de l’Université Dalhousie ainsi que pour les membres de la section locale 3912 de l’Université Saint Mary’s et de l’Université Mount Saint Vincent, qui sont actuellement en grève. La nouvelle convention prévoit également des bonifications du côté du perfectionnement professionnel ainsi que le retrait de la catégorie d’emploi « correcteur/démonstrateur » à compter de l’année universitaire 2026-2027.
« Le retrait de cette catégorie d’emploi est un gain important pour l’Université Dalhousie, puisqu’elle dévalorisait le travail des travailleuses et travailleurs universitaires et nuisait aux autres membres de notre syndicat », précise Larissa Atkison, vice-présidente du SCFP 3912 et chargée de cours à temps partiel à l’Université Dalhousie.
Les correctrices et correcteurs ainsi que les démonstratrices et démonstrateurs faisaient le travail d’auxiliaires d’enseignement pour un salaire beaucoup moins élevé.
Le SCFP 3912 représente plus de 4 000 travailleuses et travailleurs universitaires à l’Université Dalhousie, dont des professeur(e)s à temps partiel, des auxiliaires d’enseignement, des correctrices et correcteurs et des démonstratrices et démonstrateurs.
Les professeur(e)s à temps partiel de l’Université Mount Saint Vincent et de l’Université Saint Mary’s font la grève depuis les 22 et 23 octobre respectivement.
« Nos employeurs nous utilisent pour faire la promotion de leurs établissements auprès de leurs étudiant(e)s actuel(le)s et potentiel(le)s tout en conduisant le personnel vers la précarité et l’insécurité financière », poursuit Lauren McKenzie.
« Le corps étudiant a besoin de chargé(e)s de cours expérimenté(e)s et qualifié(e)s. Les travailleuses et travailleurs méritent des salaires équitables. Cette entente avec l’Université Dalhousie est un pas vers la protection d’un enseignement universitaire de haute qualité dans la province. On ne se bat pas seulement pour les travailleuses et les travailleurs, mais pour toute la Nouvelle-Écosse. À l’Université Mount Saint Vincent et à l’Université Saint Mary’s, le combat se poursuit. »