Le personnel de soutien scolaire de la Division des écoles publiques de Sturgeon, membre du SCFP 4625, a tenu un vote de grève le vendredi 25 octobre. Le syndicat, qui compte environ 250 membres, comprend des aides pédagogiques, du personnel de cafétéria, du personnel administratif, du personnel de bibliothèque, des assistant(e)s en thérapie, des bibliotechnicien(ne)s, des technicien(ne)s de cafétéria, des commis à la comptabilité, des assistant(e)s en éducation professionnelle, des assistant(e)s administratif(ve)s de division et des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisé(e)s. Le résultat a été un vote de grève déterminant, avec une participation de 93 %, dont 94 % des membres ont voté en faveur de la grève. Après confirmation des résultats définitifs par le Conseil du travail de l’Alberta, la section locale est maintenant en mesure de donner un préavis de grève de 72 heures.
Kelly Salisbury, présidente du SCFP 4625, a déclaré avoir constaté des thèmes récurrents chez les membres, notamment le manque de personnel et les difficultés à vivre avec des salaires bas, ce qui l’a amenée à prévoir un résultat aussi déterminant. « On a toléré huit années sans aucune augmentation, en faisant de notre mieux pour soutenir les enfants qui nous tiennent à cœur. Ça ne peut tout simplement plus durer. Les élèves sont notre priorité absolue, mais la difficulté à payer les factures pèse sur les membres à la maison, rendant leur travail insoutenable », a déclaré Kelly Salisbury.
Tout comme le SCFP 4625, les membres du SCFP 474 ont également tenu récemment un vote de grève, 97 % des membres ayant voté en faveur de la grève. Les deux sections locales se joignent aux SCFP 3550, 2559 et 254 avec des mandats de grève, mais ces trois autres sections locales ont été forcées par le gouvernement provincial à recourir à une commission d’enquête sur les différends juste avant de déclencher la grève.
« On fera tout pour obtenir une convention collective équitable », a déclaré Kelly Salisbury. On sait que si on ne se bat pas pour une rémunération équitable pour ces services essentiels, ce sont les élèves et leurs familles qui en souffriront le plus. »