NEWCASTLE, ONT. – Les infirmières et les préposés aux services de soutien à la personne (PSSP) de l’établissement de soins de longue durée Fosterbrooke souhaitent fournir les meilleurs soins possible aux pensionnaires fragilisés et vulnérables. Or, selon la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario), les récentes coupes dans le niveau de dotation en PSSP menacent gravement la qualité des soins dispensés.

Selon le SCFP-Ontario, les craintes se multiplient quant aux répercussions du faible niveau de soins au Fosterbrooke. Le nombre de PSSP sur le plancher diminuera considérablement en journée ; il n’en restera plus que trois pour prendre soin de 46 pensionnaires.

Le mardi 19 avril 2016, de 13 h 30 à 15 h 30, le personnel de Fosterbrooke organise une manifestation et une « caravane de soins » dans l’espoir de faire annuler cette dernière réduction des soins aux pensionnaires.

La manifestation débute à 13 h 30 devant le Fosterbrooke, au 330 de la rue King Ouest à Newcastle. Puis, une « caravane de soins » de véhicules se mettra en branle pour traverser la ville et se rendre au bureau du député provincial Granville Anderson, au 23 de la rue King Ouest à Bowmanville.

Les manifestants demanderont au député Anderson de stopper l’hémorragie dans les soins au Fosterbrooke en soulevant la question à l’Assemblée législative ontarienne et auprès du ministre de la Santé et des Soins de longue durée.

L’Ontario est l’une des provinces canadiennes qui consacrent le moins d’argent aux soins de longue durée. « Même sans les récentes coupes, explique la secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario, Candace Rennick, les pensionnaires du Fosterbrooke ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin, parce que le gouvernement libéral dont fait partie M. Anderson sous-finance les soins de longue durée. »

Mme Rennick, qui a déjà travaillé dans les soins de longue durée, est convaincue que les citoyens de la région et les proches des pensionnaires du Fosterbrooke veulent « qu’on augmente le niveau de soins aux pensionnaires et non l’inverse. Malheureusement, en raison des coupes, les PSSP disposent de beaucoup moins de temps pour donner des bains, faire la toilette, habiller et surtout converser avec les pensionnaires, les écouter et répondre à leurs besoins promptement. »

Un nombre croissant de familles ontariennes pressent le gouvernement provincial d’adopter une loi qui fixerait à 4 heures la durée minimale de soins quotidiens à prodiguer aux pensionnaires des soins de longue durée. « Nous demandons au député Anderson, lance Mme Rennick, de se joindre à ce mouvement et de porter le flambeau de cette norme de 4 heures. »

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Stella Yeadon
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