Dans son programme, le NPD s’engage à assurer l’équité salariale en adoptant les recommandations du Groupe de travail sur l’équité salariale.

Après des décennies de  lutte contre les décisions des tribunaux en matière d’équité salariale de la part des gouvernements libéraux successifs, le rapport du Groupe de travail sur l’équité salariale a été déposé en 2004. Ce rapport invite les employeurs du secteur public à repérer et éliminer la discrimination salariale, à engager les syndicats dans les programmes d’équité salariale, et à créer un nouvel organisme d’équité salariale. Le gouvernement conservateur a refusé de tenir compte de ces recommandations.

L’écart de la rémunération entre les sexes au Canada est le huitième plus élevé parmi les pays de l’OCDE. Le revenu d’emploi médian des femmes est de 34 pour cent inférieur à celui des hommes. Même les femmes qui travaillent à temps plein gagnent encore 23 pour cent de moins que leurs homologues masculins. L’écart est encore plus grand pour les femmes de couleur, les femmes autochtones et les femmes handicapées. 

Le SCFP est un chef de file dans la lutte pour l’équité salariale partout au Canada. Nous sommes heureux de l’engagement du parti néo-démocrate à éliminer l’écart de la rémunération entre les sexes à titre de première étape importante pour combattre la discrimination salariale à l’encontre de tous les groupes qui revendiquent l’égalité.

Ni les libéraux ni les conservateurs n’ont abordé la question de l’équité salariale pendant la campagne électorale.