Le SCFP-Nouvelle-Écosse, le syndicat représentant la majorité du personnel des soins de longue durée de la province, affirme que les efforts de conciliation ont échoué et que les négociations avec le gouvernement provincial sont dans une impasse. Le rapport de conciliation au ministre du Travail sera déposé le 8 juillet, déclenchant d’éventuels moyens de pression.
Les sections locales des soins de longue durée du SCFP planifient les prochaines étapes, y compris la tenue de votes de grève dans un avenir rapproché. « C’est la dernière chose que nous voulions, mais le gouvernement ne semble pas nous écouter », explique Louise Riley, présidente du Comité de coordination des soins de longue durée et des services communautaires du SCFP.
« L’employeur a proposé une augmentation de 1,5 % chaque année pendant trois ans avec un supplément de 1 % le dernier jour du contrat et une augmentation des primes de poste et de fin de semaine de dix cents l’heure chacune », précise Carl Crouse, coordonnateur du SCFP pour le secteur des soins de longue durée. « Aucune autre proposition financière n’a été abordée et il n’y avait aucune possibilité de discuter de quoi que ce soit d’autre que le “mandat” donné par le gouvernement. Le comité de négociation du syndicat a refusé catégoriquement. »
La présidente du SCFP N.-É., Nan McFadgen, ajoute que « rien de ce que la ministre a dit dans sa déclaration [de cette semaine] ne s’est traduit en négociations significatives. Elle a dit que “le premier ministre Houston et moi-même sommes profondément reconnaissants pour tout ce que vous faites pour soutenir les résident(e)s des établissements de soins de longue durée” et que “vous avez gagné notre plus grand respect”. Mais on ne paie pas l’essence ou l’épicerie avec du respect. »