Dale Edmunds | Service des communications du SCFP
Une nouvelle loi obligera des milliers de travailleurs de la santé du Manitoba à participer à des votes de représentation syndicale inutiles. Ces perturbations amènent stress et incertitude au sein d’une main-d’œuvre déjà surmenée.
En mai, le gouvernement Pallister a promulgué une loi qui réduit de près des deux tiers le nombre d’unités de négociation dans le secteur de la santé. Par conséquent, plusieurs groupes de travailleurs (employés de soutien, professionnels, infirmières, médecins, travailleurs en santé communautaire) seront contraints de voter pour former un seul syndicat.
Cette tentative flagrante du gouvernement de mettre les syndicats en opposition les uns aux autres vise à détourner l’attention de ses compressions désastreuses et de ses plans de privatisation.
Ces votes vont transformer en profondeur la représentation syndicale dans le secteur. Plusieurs travailleurs vont changer de syndicat. Le SCFP est bien placé pour devenir le syndicat de choix lors de plusieurs scrutins importants.
Le SCFP mène une campagne positive, axée sur les enjeux, afin d’informer les membres des avantages de choisir notre syndicat. Au Manitoba, cela va plus loin que l’autonomie locale. Les membres du SCFP ont les cotisations les moins élevées et les meilleures conventions collectives du système de santé. Nos conventions prévoient des pauses payées de vingt minutes, plus de jours de vacances et une meilleure protection contre les mesures législatives permettant au gouvernement d’imposer des compressions.
Les sections locales manitobaines du SCFP ont contacté directement leurs membres pour leur communiquer l’importance du vote et des enjeux.
Les membres du SCFP savent que leur syndicat est là pour eux quand ils en ont besoin, que ce soit pour lutter contre les coupes des conservateurs ou pour faire preuve de solidarité à la table de négociation.