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REGINA -  Dans le discours du Trône qui sert de prélude à l’année à venir, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé l’expansion de ses visées malavisées en matière de privatisation. Il a promis plus de partenariats public-privé (PPP), des magasins d’alcools privés, voire la possibilité de confier au privé la propriété et le contrôle des routes rurales. Cette approche fera grimper les coûts pour les résidents, en plus de placer des infrastructures et des services vitaux entre les mains d’entreprises à but lucratif, prévient le SCFP-Saskatchewan.

« On ne renforce pas une province en vendant ses infrastructures et ses services publics, admoneste Tom Graham, président du SCFP-Saskatchewan. S’il y avait un message clair à tirer du discours du Trône, c’est que les Saskatchewanais paieront le prix fort pour cette nouvelle vague de privatisations. »

M. Graham s’inquiète particulièrement du fait que le gouvernement justifie cette expansion agressive des PPP par des promesses d’économies sans fondement : « Le provincial ne devrait pas pousser les municipalités à confier leurs précieuses infrastructures collectives à des entreprises qui veulent en tirer un profit par le truchement d’un PPP. Les deniers publics fédéraux qui subventionnent les PPP ne changent rien au fait que ces contrats s’avèrent souvent être une erreur coûteuse. »

Il n’y avait aucune référence dans ce discours du Trône à la proposition controversée lancée par le premier ministre sur Twitter la semaine dernière. Il avait suggéré de permettre aux personnes qui en ont les moyens de payer pour passer une IRM plus rapidement au privé. Cette mesure priverait le système de santé public de plusieurs technologues.

Contact : Tom Graham, 306-757-1009