« Aujourd’hui, cela fait 150 jours que nos communautés sont privées de leurs importants services bibliothécaires, rappelle Lori Wightman, porte-parole du SCFP 2974. On ne peut pas priver la population de son carrefour communautaire pendant si longtemps. Nous sommes heureux de retourner à la table de négociation, mais la direction doit s’y présenter avec une nouvelle attitude quant à la question fondamentale des congés de maladie. Nous espérons avoir une véritable séance de négociation qui aboutira sur une entente. »
Les parties reprendront les négociations le 25 novembre, en présence d’un médiateur provincial. Il s’agit de la première séance de négociation depuis la mi-septembre ; date à laquelle les pourparlers avaient rompu. La direction maintenait alors la position qu’elle avait adoptée le 22 juin sur les congés de maladie, position à l’origine du débrayage du 25 juin.
« Ce sera notre première rencontre en plus de deux mois, et c’est la première fois que la demande de reprise des négociations provient de la partie patronale, résume Mme Wightman. Nous espérons profiter de cette séance pour trouver des solutions. D’ailleurs, nous demandons au conseil de bibliothèque d’adopter la même attitude que nous, au lieu de chercher à dicter ses propres conditions. »
« Notre objectif, ce vendredi, conclut-elle, consiste à trouver une façon de conclure une entente équitable qui permettra de rouvrir les bibliothèques. Les enfants ont un monde de merveilles à découvrir, les étudiants ont besoin de ce lieu d’apprentissage, et les aînés s’en servent comme lieu de socialisation communautaire. Nous espérons sincèrement que nos élus verront les choses du même œil et qu’ils seront, comme nous, déterminés à trouver un moyen de mettre fin à cette grève et de rouvrir les bibliothèques. »