Les travailleurs des gouvernements provinciaux et des sociétés d’État ont dépeint les visages que prend l’austérité dans leurs milieux de travail. Ils assistent à la réduction des services offerts par le secteur public ainsi qu’à la privatisation de certains autres services.

Malgré les mensonges proférés par certains élus, le public souffre de ce désengagement dans le secteur public car il a été démontré que le secteur privé n’est pas meilleur gestionnaire.

L’austérité s’est accentuée depuis la crise économique de 2008. Avec l’aval de certains élus, le secteur public, et nos concitoyens, font les frais d’une crise créée par le secteur privé.

Un conférencier du Conseil des Canadiens, Harjap Grewal, a présenté quelques pistes de solution. Il a souligné que les cas où l’on a pu renverser des projets de privatisation étaient toujours issus d’un effort concerté entre les syndiqués et d’autres membres et organisations de la société civile.

Le conférencier a aussi martelé le fait qu’il faut dénoncer les actions de certains gouvernements qui adoptent des modèles d’austérité en leur rappelant que « les services publics et les biens collectifs leur sont confiés pour qu’ils les gèrent de façon convenable pour les prochaines générations. »

« Ces services sont des biens publics. Les gouvernements ne devraient pas avoir le droit de s’en départir, de les vendre », a conclu Harjap Grewal.