À l’approche de la date limite du 11 mai, les membres de la section locale 1600 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) se sont rendus à l’hôtel de ville de Toronto aujourd’hui pour demander au conseil d’administration du Zoo de Toronto de faire preuve de sérieux en ce qui concerne la négociation d’une convention collective équitable avec ses travailleuses et travailleurs.

« Ce que nous a proposé la direction du zoo, de l’autre côté de la table, jusqu’à présent, ne serait pas mauvais seulement pour nos membres », a déclaré Christine McKenzie, présidente de la section locale 1600 du SCFP.

« Si nous acceptions ce que l’employeur a mis de l’avant, cela nuirait également à notre communauté qui a besoin d’emplois stables et viables permettant de soutenir les familles, et ce serait mauvais pour les animaux dont nous prenons soin », a-t-elle ajouté.

La section locale 1600 du SCFP négocie avec le Zoo de Toronto depuis plusieurs semaines, soit depuis l’expiration de leur convention collective. À la fin du mois dernier, la direction du Zoo a demandé au ministère du Travail un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation. À moins que les deux parties ne parviennent à une entente, une interruption de travail pourrait avoir lieu dès le jeudi 11 mai, à 12 h 01.

McKenzie a dit que les négociateurs du Zoo demandent aux membres d’accepter une sécurité d’emploi considérablement affaiblie, et de meilleures possibilités de donner du travail en sous-traitance.

« J’espère que le Zoo sait que nos membres ne peuvent pas accepter et n’accepteront pas ces propositions en matière de sécurité d’emploi et de sous-traitance. Si nous les acceptions, ce serait un retour en arrière qui détruirait la majeure partie du travail que nous avons accompli pour faire de notre Zoo de Toronto un chef de file mondial dans le domaine de l’éducation, de la conservation et de la recherche », a-t-elle dit.

Le mois dernier, les membres de la section locale 1600 du SCFP ont voté à l’unanimité pour donner à leur comité de négociation le mandat de prendre toutes les mesures nécessaires pour établir un contrat équitable, y compris la grève.

McKenzie a exhorté le conseil d’administration du Zoo à donner à son équipe de négociation la flexibilité nécessaire pour négocier « une convention collective qui soit juste pour nos membres, tout en protégeant et en améliorant le travail que nous faisons tous pour faire du Zoo un endroit que nous sommes fiers d’appeler “Notre Zoo de Toronto” ».

La section locale 1600 du SCFP représente plus de 400 gardiens de zoo, d’horticulteurs, de gens de métiers, de préposés à l’entretien, de membres du personnel administratif et des communications, de gérants de stands et d’employés d’attractions du plus grand Zoo au Canada.