Dans le cadre d’une consultation à huis clos, la Société canadienne du sang (SCS) se demande si les sociétés privées de collecte de plasma contre rémunération devraient jouer un plus grand rôle dans l’approvisionnement en plasma du Canada. Le SCFP s’oppose fermement à cette idée. Les principaux défenseurs des soins de santé, y compris le SCFP et le Congrès du travail du Canada, sont exclus de cette consultation, ce qui veut dire que la main-d’œuvre bien au fait de la situation sur le terrain n’y est pas représentée. C’est à la fois injuste et risqué pour la crédibilité de la SCS et la confiance du public dans les résultats de la consultation. 

La consultation a pour objectif de remédier à la pénurie mondiale de plasma. Dans son mémoire, qui ne sera malheureusement pas tenu en compte, le SCFP a fait valoir que la SCS doit rapidement élargir sa collecte volontaire de plasma.

À l’heure actuelle, la SCS ne recueille que 15 pour cent du plasma nécessaire à la fabrication de l’immunoglobuline, un médicament clé pour le traitement des troubles hémorragiques, des maladies du foie et de nombreux types de cancer. Les 85 pour cent restants du plasma utilisé au Canada sont achetés sur le marché libre mondial. Environ 500 membres du SCFP travaillent à la SCS, et ils sont prêts à faire partie de la solution pour accélérer la collecte de dons de plasma au Canada dans le but de protéger les patientes et patients et de soutenir notre autosuffisance en plasma. 

Le SCFP craint que la consultation n’ouvre la porte à une plus grande privatisation du plasma au Canada, ce qui mettrait en péril notre système de collecte de sang et de plasma. Canadian Plasma Resources, une société à but lucratif qui rémunère les gens pour leur plasma, possède déjà quatre centres de collecte de plasma en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick et en Alberta, et elle en ouvrira bientôt trois autres. Ces activités à but lucratif concurrencent directement le don volontaire à la SCS et sapent la résolution des gens à faire don de leur plasma. En outre, elles vont à l’encontre des grands principes défendus par la commission Krever, l’enquête canadienne sur le sang contaminé, et les experts de l’Organisation mondiale de la santé, selon lesquels le sang est une ressource publique et son don ne devrait pas être rémunéré. 

Le SCFP craint que ce processus de consultation pèche par manque de transparence et de reddition de comptes, en plus d’exclure des voix nécessaires. La SCS devrait repenser sa consultation pour permettre au public d’avoir confiance en ses décisions concernant la collecte de plasma au Canada. 

Le SCFP craint que la consultation n’ouvre la porte à une plus grande privatisation du plasma au Canada, ce qui mettrait en péril notre système de collecte de sang et de plasma. Canadian Plasma Resources, une société à but lucratif qui rémunère les gens pour leur plasma, possède déjà quatre centres de collecte de plasma en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick et en Alberta, et elle en ouvrira bientôt trois autres. Ces activités à but lucratif concurrencent directement le don volontaire à la SCS et sapent la résolution des gens à faire don de leur plasma. En outre, elles vont à l’encontre des grands principes défendus par la commission Krever, l’enquête canadienne sur le sang contaminé, et les experts de l’Organisation mondiale de la santé, selon lesquels le sang est une ressource publique et son don ne devrait pas être rémunéré. 

Le SCFP craint que ce processus de consultation pèche par manque de transparence et de reddition de comptes, en plus d’exclure des voix nécessaires. La SCS devrait repenser sa consultation pour permettre au public d’avoir confiance en ses décisions concernant la collecte de plasma au Canada. 

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