Investir dans les garderies, ce n’est pas coûteux, c’est payant. Au cours des dix dernières années, on a créé 200 000 emplois dans le secteur des garderies. Ajoutez à cela 100 000 emplois supplémentaires dans les secteurs qui soutiennent et approvisionnent les garderies, et vous comprendrez comment la garde d’enfants paie plus qu’elle ne coûte.

Tels sont les avantages économiques directs pour l’économie de la mise en place d’un système de garde d’enfants pancanadien, le type envisagé dans le discours du Trône de cette année.

C’est ce que dit une nouvelle étude par l’éminent économiste Jim Stanford, directeur du Centre for Future Work. L’accès à des services éducatifs et de garde de qualité pour les jeunes enfants est essentiel à la capacité des femmes, tout particulièrement, à chercher et à conserver un emploi rémunéré. Comme de nombreuses familles le savent, des services de garde universels, accessibles et de qualité sont la clé pour libérer le pouvoir économique des femmes.

La COVID a frappé les femmes et leurs emplois en premier et plus durement. La pandémie a mis en lumière la fragilité de la mosaïque actuelle de services de garde d’enfants. Elle souligne la nécessité impérieuse de cibler les initiatives de reprise économique pour répondre aux besoins des femmes et des personnes les plus vulnérables.

L’étude, publiée ce matin, indique qu’un système pancanadien de garde d’enfants créerait une plus grande égalité, stimulerait le développement économique régional et rural et apporterait des avantages à long terme à la santé et au bien-être des générations futures.

Le SCFP représente 12 000 travailleurs en garderie. Plus d’information sur l’étude ici.