« Le 5 décembre 2016, le gouvernement McNeil rappellera l’Assemblée législative pour une session marathon extraordinaire, dit la présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse Nan McFadgen. Pourquoi ? Pour priver les enseignants de leur droit constitutionnel à la négociation collective. »

« Imposer une convention collective à nos enseignants constitue un geste antidémocratique, poursuit-elle. Le projet de loi 75 cache à peine ses intentions antisyndicales ; il ne résistera pas à l’examen de la Cour. Le SCFP-Nouvelle-Écosse soutiendra le syndicat des enseignants, le Nova Scotia Teachers Union. Et vous ? »

« Tous les travailleurs, syndiqués ou non, profitent des gains qu’ont réalisés les syndicats, souligne Mme McFadgen : un lieu de travail sécuritaire, un salaire et des avantages sociaux équitables, la possibilité de vivre une retraite digne et sûre. Un syndicat qui se bat pour l’équité travaille pour tout le monde, pas uniquement pour ses propres membres. »

« Même s’il cible les enseignants, le projet de loi 75 marque la fin de la négociation collective équitable en Nouvelle-Écosse. »

« Nos membres soutiennent le droit des enseignants à négocier équitablement. Ils sont irrités de voir un gouvernement qui refuse de respecter les droits de travailleurs se servir de leurs enfants comme de pions. Notre gouvernement provincial ne s’en était jamais pris aux syndicats de la sorte. »

« Le SCFP-Nouvelle-Écosse luttera pour protéger le droit à la négociation collective. Nous demandons à nos 19 000 membres de faire de même et de se préparer à participer plus que jamais. »