People standing with picket signs Le district de Squamish, dans le sud de la Colombie-Britannique, a annoncé la mise en lock-out du personnel qui fournit des services publics dans la communauté. Alors que le district parle d’un « lock-out partiel », le syndicat représentant les travailleuses et travailleurs soutient qu’une telle chose n’existe pas – un lock-out est un lock-out. Mais quoi qu’il en soit, lorsque le lock-out est entré en vigueur à 6 h ce matin (jeudi 16 octobre), tous les services fournis par les membres du SCFP 2269 ont cessé, sauf ceux qui sont jugés essentiels en vertu de l’ordonnance sur les services essentiels en place.

Le SCFP 2269 représente environ 250 travailleuses et travailleurs qui fournissent d’importants services à la population, aux entreprises et aux touristes de Squamish, notamment les services d’aqueduc et d’égouts, les cours de natation, les programmes et camps pour enfants, les services de loisirs, l’entretien des installations, l’entretien des parcs et sentiers, l’application des règlements, le contrôle des animaux, le déneigement, la gestion du programme d’intervention en cas d’urgence, ainsi que le soutien administratif et opérationnel pour la GRC.

« Cette décision témoigne d’un manque de leadership », déclare Celeste Bickford, présidente du SCFP 2269. « Le maire, le conseil municipal et la direction générale ont choisi d’empirer les choses. Plutôt que de s’efforcer de trouver une solution, ils ont choisi de mettre leurs propres travailleuses et travailleurs en lock-out et de perturber indéfiniment les services publics dont dépend quotidiennement la population. »

Le SCFP 2269 a entrepris des moyens de pression limités depuis le 2 octobre afin d’insister sur la nécessité, pour les travailleuses et travailleurs, d’obtenir une entente équitable et des salaires compétitifs ajustés à l’inflation. Le syndicat affirme que non seulement une telle entente bénéficiera aux travailleuses et travailleurs, mais elle aidera le district à recruter et à retenir le personnel nécessaire pour offrir des services publics fiables.

Depuis 2024, environ 40 % des travailleuses et travailleurs syndiqué(e)s du district de Squamish ont cessé d’y travailler. Alors que les responsables du district ont modifié la politique de rémunération pour le personnel exonéré afin de résoudre des préoccupations entourant le recrutement et la rétention, ils et elles n’ont pas mis en œuvre une telle mesure pour le personnel syndiqué.

Le syndicat clame que le choix du district de mettre les travailleuses et travailleurs en lock-out (plutôt que de s’engager dans un dialogue constructif) nuit autant au personnel qu’à la communauté et empêche de s’attaquer aux causes du différend.

« Nous n’avons jamais quitté la table de négociation », tient à préciser Celeste Bickford. « Lorsque le district nous a demandé de recommencer à négocier, plus tôt ce mois-ci, nous avons accepté de bonne foi. Mais plutôt que de chercher à en arriver à une entente équitable, l’employeur est revenu avec une offre inférieure à ce qu’il avait proposé auparavant. Et depuis notre dernière séance, le district a incorrectement rendu compte du déroulement des négociations, présentant de l’information inexacte à la population. »

Le SCFP 2269 demeure, comme toujours, prêt à retourner à la table si le district désire sérieusement conclure une entente équitable qui respecte les travailleuses et travailleurs et qui protège les services dont dépend quotidiennement la population de Squamish.

The District of Squamish in southern British Columbia has announced a lockout of its employees who deliver public services across the community. While the District refers to it as a “partial lockout,” the union representing workers says there is no such thing—a lockout is a lockout. As a result, once the lockout took effect at 6 a.m. this morning (Thursday, October 16), all services provided by CUPE 2269 members stopped, except those deemed essential as per the essential service order in place.

CUPE 2269 members represent approximately 250 workers who provide integral community services to residents, businesses, and visitors in Squamish including water and wastewater treatment, swimming lessons, children’s programs and camps, recreation services, facilities maintenance, parks and trails maintenance, bylaw and animal control, snow removal, emergency program administration, and administrative and operations support for the RCMP.

“This decision shows a lack of leadership,” said Celeste Bickford president of CUPE 2269. “The Mayor and Council, and senior management, have chosen escalation over resolution. Instead of doing the hard work needed to find a solution, they have chosen to lock out their own workers and indefinitely disrupt the public services that residents depend on every day”.

CUPE 2269 has engaged in limited job action since October 2 to reinforce that workers need a fair deal with competitive wages that address rising costs. The union says this will not just benefit workers but help the District recruit and retain the staff needed to deliver reliable public services.

Since 2024, approximately 40% of unionized workers have stopped working for the District of Squamish. And while the District has amended their exempt staff compensation policy to help address recruitment and retention concerns, they have not implemented a similar measure for unionized workers.

The union says the District choosing to lockout workers rather than engage in real dialogue harms both workers and the community, and does nothing to address the issues that caused this dispute.

“Let’s be clear, we never walked away from the table,” said Bickford. “When the District asked to resume negotiations earlier this month, we agreed in good faith. Instead of moving toward a deal, they came back with an offer that was lower than what they had previously proposed. Since our last bargaining date, the District has misrepresented what happened during negotiations and shared inaccurate information with the public.”

CUPE 2269 has always been ready to bargain and remains prepared to return to the table if the District is serious about reaching a fair deal that respects workers and protects the services Squamish residents rely on every day.