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TORONTO, Ont. – L’un des derniers gestes qu’a posés Linda Jeffrey à titre de ministre des Affaires municipales et du Logement fut d’écrire au maire de Bonfield pour lui dire que « les allégations du SCFP et des contribuables sont graves » et exiger la présentation, dans les deux semaines, d’un échéancier répondant à ses préoccupations.

Dans cette lettre datée du 25 mars, la ministre se dit préoccupée par l’apparente incapacité du conseil municipal à se conformer à la Loi sur les affaires municipales, ainsi que par les services municipaux qu’ont fournis le maire et les conseillers pendant le conflit de travail.

La ministre est ainsi intervenue un mois après avoir rencontré les représentants du SCFP. À cette rencontre de plus d’une heure, elle s’était dite troublée par la liste de manquements présumés et les autres problèmes soulevés.

On lui avait aussi remis une pétition signée par 69 contribuables de Bonfield qui réclamaient un audit provincial-municipal du comté. La Loi sur les affaires municipales oblige la tenue d’un tel audit sur présentation d’une pétition de 50 noms ou plus.

Dans la demande d’éclaircissement qu’elle a envoyée au conseil municipal, la ministre demandait un rapport sur onze problèmes spécifiques. Entre autres, elle demandait qu’on lui confirme si on avait contracté de nouvelles dettes depuis le 1er août 2013 et qu’on lui démontre que la municipalité était à jour dans ses paiements aux commissions scolaires et au conseil des services sociaux.
 
Elle demandait aussi des explications concernant l’absence d’états financiers vérifiés, de budget et de politiques d’approvisionnement. Elle réclamait aussi la confirmation que le comté de Bonfield remplissait ses devoirs et répondait aux attentes dans les dossiers des mesures d’urgence, des permis de construction et des enterrements, comme le prévoit la loi.
 
La ministre y soulignait la réputation antérieure de Bonfield comme municipalité bien dirigée, en précisant que celle-ci avait toujours respecté ses exigences financières et ses échéanciers, avant le conflit de travail : « Je remarque qu’avant le 1er août 2013, Bonfield était gérée de manière responsable. »

« Nonobstant, ajoute la ministre dans cette lettre, les allégations du SCFP et des contribuables sont graves. Il est important d’éclaircir ces questions. »

Pour le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn, l’intervention de la ministre démontre à quel point le comté a besoin d’aide pour se sortir de sa mauvaise situation : « Le maire et les conseillers ont essayé de mener le comté eux-mêmes; ils ont échoué. En refusant de régler le conflit de travail et de ramener les employés au boulot, ils ont provoqué une crise imminente. Ils doivent maintenant répondre de leurs actes et rendre des comptes. »
 
Vous trouverez ci-joint le texte complet de la lettre de la ministre des Affaires municipales et du Logement. 
  

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Pour en savoir plus, contactez :
 
Steve Boyle, conseiller national du SCFP, 705-662-5975
Mario Emond, conseiller du SCFP en communications, 613-237-9475