Le SCFP est fier d’appuyer la Loi canadienne sur l’enseignement postsecondaire (projet de loi C-260), déposée aujourd’hui à la Chambre des communes par la députée néo-démocrate Heather McPherson. Cette loi permettra au gouvernement fédéral de prendre certaines mesures indispensables pour assurer l’accessibilité et des coûts abordables pour l’enseignement postsecondaire.
« L’inflation et le nombre de personnes souhaitant étudier ont tous deux augmenté, mais la contribution du gouvernement fédéral est demeurée la même. Ce sont les étudiant(e)s, mais aussi les travailleuses et les travailleurs du secteur qui en paient le prix en raison de l’augmentation de l’endettement et du recul des conditions de travail », a expliqué le président national du SCFP, Mark Hancock.
Le projet de loi C-260créerait un transfert fédéral autonome pour l’enseignement postsecondaire et établirait des critères d’admissibilité pour les provinces. Pour recevoir les fonds fédéraux, les provinces devraient notamment répondre aux conditions suivantes : administration publique, indépendance universitaire, restrictions sur le contrôle des entreprises et des donateurs, limites au recours aux contrats à court terme et à d’autres formes de travail précaire et effort graduel en vue d’éliminer les frais de scolarité.
Le SCFP croit que la requalification de la main-d’œuvre dans l’ère post-pandémique, en particulier dans le cadre d’une transition juste vers une économie plus durable, est cruciale. Le secteur postsecondaire jouera donc un rôle central dans la réussite du Canada.
« Le projet de loi C-260 vise à éduquer la prochaine génération et à lui permettre de relever les défis associés à la construction d’un monde meilleur. Nous appelons les député(e)s à appuyer nos étudiant(e)s, ainsi que les travailleuses et les travailleurs qui les soutiennent, en votant en faveur de ce projet de loi », a souligné la secrétaire-trésorière nationale du SCFP, Candace Rennick.