La direction de la CSPAAT tarde à délivrer un laissez-passer alors qu’approche la deuxième semaine de lock-out. L’équipe de négociation du SCFP 1750-OCEU a présenté une contre-proposition complète à l’employeur le 1er juin, mais une réponse exhaustive se fait attendre.
« C’est comme si l’employeur ne prenait pas cette grève au sérieux. Nos membres font du piquetage à cause de la surcharge de travail et du manque de respect de l’employeur, mais ces manœuvres dilatoires sont juste un autre signe de mépris », affirme Harry Goslin, président du SCFP 1750-OCEU.
« L’employeur a fait attendre le syndicat quatre jours pour un laissez-passer la semaine dernière. Cette absence d’engagement réel dans le processus est profondément frustrante », explique Nicole Francis, déléguée principale du SCFP 1750-OCEU.
Le syndicat espère arriver à une solution concrète à la surcharge de travail, qui entraîne un taux élevé d’épuisement professionnel et de congés de maladie au sein des travailleuses et travailleurs, ainsi qu’à une entente qui permettra aux membres de retrouver leur pouvoir d’achat d’avant le gel des salaires initié par le projet de loi C-124.
« On nous a dit que le Conseil du Trésor a conseillé à l’employeur de ne pas nous accorder une entente salariale équitable, dit Harry Goslin. On ne comprend pas pourquoi le Conseil du Trésor s’en mêle, puisque la CSPAAT n’est pas financée par les contribuables. »